10 ans de BOUAVENTURES cela se fête. Notre choix le Canada et plus précisément la ville de Québec. Les BOU sont impatients de retrouver cette ville qui les a fait rêver mais cette fois-ci en période hivernale. Nous n’allons pas être déçus, la neige, le froid et le blizzard vont être au rendez-vous. Mais le soleil sera aussi présent pour éclairer ces 5 jours magnifiques. Tout va être parfait de notre hôtel l’Auberge Place d’Armes idéalement placé dans lequel nous aurons notre suite avec vue sur le château de Frontenac aux balades à pied ou en motoneige dans une neige fraîche et abondante.
Les BOU participants
Voyage sur Air Canada avec une escale à Montréal pour arriver en fin d’après-midi à Québec et tout de suite c’est le choc thermique avec -25°C. Les BOU vont directement à leur hôtel (rue Saint-Anne) pour prendre possession de leur suite et s’équiper chaudement pour une prise de contact nocturne avec la ville. Autant dire que nous sommes les seuls dans la rue. Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner canadien, nous partons découvrir la ville de Québec, il fait très beau mais il fait très froid.
Québec est la capitale nationale du Québec, une des provinces de l’Est du Canada. Le Parlement du Québec y siège avec la plupart des institutions du gouvernement du Québec. L’arrondissement historique du Vieux-Québec figure depuis 1985 sur la liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO. Elle est également la seule ville fortifiée au nord du Mexique.
La ville comptait 521 993 habitants au 1er juillet 2012 et plus de 750 000 habitants dans sa communauté métropolitaine, ce qui représente 9,4 % de la population du Québec.
Berceau de l’Amérique française, elle est fondée en 1608. Ayant été la capitale de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et, pendant une courte période, la capitale du Canada, la ville est surnommée « la Vieille Capitale ».
Nous marchons vers le château de Frontenac tout proche, MME BOU fait maintenant de la photo d’art…
Le Château Frontenac est un célèbre hôtel de Québec situé dans le quartier du Vieux-Québec. La Cité-Limoilou surplombant le fleuve Saint-Laurent depuis la terrasse Dufferin. Il a été désigné lieu historique national du Canada en 1981.
Le Château Frontenac est nommé ainsi en l’honneur de Louis de Buade, comte de Frontenac, qui fut gouverneur de Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1691.
De la terrasse Dufferin la vue est imprenable sur le Saint-Laurent et le quartier du Petit-Champlain. Les BOU sont vraiment sous le charme, c’est vraiment c’est qu’ils étaient venus chercher.
Nous empruntons la promenade des Gouverneurs pour contourner la citadelle et pour remonter sur les plaines d’Abraham où l’on surplombe la ville.
Les plaines d’Abraham sont l’une des constituantes du parc des Champs-de-Bataille, formant un parc urbain historique de la ville de Québec. Il s’agit d’un plateau de 108 hectares composé de vallons et de petits boisés, à l’extérieur des fortifications du Vieux-Québec.
ll s’agissait de champs à l’époque de la Nouvelle-France où eurent lieu la bataille des plaines d’Abraham, bataille qui se résultat par la capitulation de Québec au profit des britanniques. En 1908, la ville cède une partie de ces terres à la nouvelle Commission des champs de bataille nationaux qui en fera un site historique.
Il fait vraiment très froid en haut de ce plateau, probablement plus de -30°C de ressenti, le moment est venu redescendre vers le vieux Québec. En passant nous découvrons l’hôtel du parlement avec dans le parc situé devant celui-ci une plaque avec la devise du Québec : Je me souviens
En chemin nous apercevons une magnifique sculpture sur glace. C’est bientôt le festival de Québec et il y a déjà des décors et des attractions qui se construisent.
Nous nous dirigeons maintenant vers le quartier du Petit Champlain, en passant par les escaliers. Nous sommes hors saison il n’y a personne dans les rues mais il est aussi encore tôt et il fait très froid.
Le quartier du Petit Champlain repose au pied du Cap Diamant. Son nom vient de la rue du Petit-Champlain, une rue étroite dont les maisons à l’ouest longent la falaise. S’ajoutent les rues Sous-le-Fort, du Cul-de-Sac, du Marché-Champlain et une partie de la rue Notre-Dame et du boulevard Champlain.
Des artisans et des commerçants se sont regroupés en coopérative en 1985 et y tiennent des boutiques.
Après la prise de quelques photos mythiques du château de Frontenac, et l’achat d’un bonnet pour M. BOU, nous passons par la place royale.
La place Royale est une place à laquelle on accède par la rue Notre-Dame, la rue des Pains Bénits et la Ruelle de la Place. Située dans la Basse-Ville, elle est considérée comme le plus ancien établissement français en Amérique. Elle est au centre du site patrimonial de l’Habitation-Samuel-De Champlain, classé en 2008, qui correspond à l’emplacement de la fondation de Québec. On y trouve l’église Notre-Dame-des-Victoires, la plus vieille église en pierre d’Amérique du Nord.
Le moment est venu de manger, les BOU vont choisir la cuisine italienne comme premier restaurant. Ensuite nous remontons à notre hôtel pour une petite sieste bien méritée, nous avons déjà parcouru pas mal de kilomètres. En pleine forme et après l’achat du carte de bus, nous allons vers le centre commercial Les Galeries de la Capitale qui ont pour particularité des manèges intérieurs.
A notre retour du centre commercial, nous avons mangé dans un des restaurants les plus anciens de Québec, la brasserie 1640 qui est juste à côté de notre hôtel. Service impeccable et serveur français (sud-ouest). Cette première s’achève idéalement pour les BOU, direction notre suite pour une nuit de repos bien méritée.
Deuxième jour il neige ce qui n’est pas plus mal car la température se réchauffe et plus pour la journée motoneige c’est mieux, un peu de poudreuse c’est plus agréable. Nous commençons la journée en marchant dans la rue Saint-Jean, une des rues du Quartier Latin. Cette rue s’étend sur une grande partie de la ville et permet d’avoir de points de vue très sympathiques.
Nous n’aurons pas le temps de manger avant nos 4 heures de motoneige, alors direction la banlieue de Québec en empruntant 2 bus. On se croirait au bout du monde, d’ailleurs les BOU vont trouver un bar très typé US pour boire un peu de vin. Nous trouvons sans mal notre destination, nous prenons notre tenue et c’est partit avec notre charmante guide pour une balade de 4 heures et 120 km.
Nous rejoignons notre hôtel vers 19H, les BOU sont trop fatigués pour ressortir, nous choisissons le restaurant de notre hôtel pour manger une fondue typiquement Québécoise (avec du cidre dans le fromage).
La troisième journée s’annonce ensoleillée mais bien sûr froide, direction les chutes de Montmorency le terminus d’une ligne de bus de Québec.
Les BOU sont tout de suite conquis par la beauté des paysages, c’est grandiose. Ils connaissaient déjà ces chutes mais gelées c’est vraiment autre chose.
La chute Montmorency est située à l’embouchure de la rivière Montmorency, où celle-ci se déverse par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l’extrémité ouest de l’Île d’Orléans. La chute, d’une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et dépasse de trente mètres les chutes du Niagara. La profondeur du bassin au pied de la chute est de dix-sept mètres.
Nous allons nous balader sur le site qui propose des chemins de randonnée tout autour des chutes, c’est très agréable même sans raquettes. Au loin nous apercevons l’île d’Orléans.
Longue de 32 km et large de 8 km, elle compte environ 6 900 habitants, répartis dans 6 villages. L’été, avec la venue des vacanciers ainsi que des travailleurs saisonniers, la population double. L’île reste toutefois un lieu fortement agricole avec de nombreuses cultures (maïs, blé, pommes…) et une partie forestière au milieu.
Le pont de l’île d’Orléans, qui la relie à Québec, fut inauguré le .On y découvre des maisons en pierre héritées du Régime français au xviiie siècle et l’église Saint-Pierre, la plus ancienne du pays (1717), très prisée par le cinéma.
Il n’est pas tard, nous reprenons le bus pour aller manger au centre ville, ce sera une crêperie bretonne. La serveuse habillée en bretonne est bien Québécoise elle.
L’après-midi nous repartons à la découverte de la ville sous la neige. Voici un des restaurants les plus vieux de Québec : Aux Vieux Canadiens Les 2 maisons qui datent du 17 ième siècle proposent un restaurant avec une gastronomie très Québécoise comme les Rillettes de Sanglier ou la saucisse de Wapiti.
Avant d’aller manger nous allons faire quelques photos de nuit du château de Frontenac et de la ville illuminée de tous ses feux. Nous dînerons dans un pub proche de notre hôtel avant d’aller nous coucher après cette journée encore très intense.
Dernier jour il neige à nouveau, nous en profitons pour courir les magasins de souvenir et acheter les cadeaux que nous allons ramener. A midi nous choisissons le restaurant de l’Entrecôte (celui-ci a bien un rapport avec l’Entrecôte de Paris, la sauce secrète est quand même un peu différente), nous sommes comblés par le service et la viande. L’après-midi nous allons vers le quartier des Lauriers où se trouve de magnifiques bâtiments qui abritent souvent des restaurants.
Notre repas du soir se fera à la pizzeria Portofino. Le lendemain dernière matinée avant de prendre notre avion et dernière photos. Cette petite tour pourra nous faire croire que nous sommes à New-York.
L’Édifice Price est un immeuble de 18 étages situé à Québec. C’est le seul gratte-ciel à l’intérieur des murs du Vieux-Québec, et un des plus vieux au Canada. Il a été construit au début des années 1930 pour la compagnie Price Brothers, lançant une controverse liée à la conservation du Vieux-Québec. L’édifice fut par la suite acquis par la ville de Québec, et est aujourd’hui géré par le département immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec. La résidence officielle du premier ministre du Québec s’y trouve.
Il est le 5e plus haut gratte-ciel de la ville de Québec.
Un dernier petit tour dans la neige du parc de Montmorency.
De forme triangulaire, il est bordé au nord-ouest par la rue Port-Dauphin, au sud par la côte de la Montagne et à l’est par la falaise. Il a été reconnu lieu historique national du Canada en 1949 pour avoir été l’emplacement de :
- l’évêché,
- parlement du Canada-Uni de 1851 à 1855.
On y retrouve aussi la statue de Jacques Cartier
C’est la fin de ce magnifique voyage, après un dernier repas bien arrosé au pub direction l’aéroport en taxi pour prendre notre avion pour Montréal puis Paris.
A bientôt pour de nouvelles BOUAVENTURES.