(108 mètres) : Les chutes Victoria sont l’une des plus spectaculaires chutes d’eau du monde. Elles sont situées sur le fleuve Zambèze, qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur, et une hauteur qui peut atteindre un maximum de 108 mètres. Elles donnent un spectacle particulièrement remarquable, par leur disposition particulière, elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s’échapper par un étroit canyon. Elles peuvent ainsi être vues de face à une distance d’une centaine de mètres seulement.
(90 mètres) : Les chutes d’Iguazú (en espagnol : cataratas del Iguazú), situées au milieu de la fôret tropicale, à la frontière entre l’Argentine (80 %) et le Brésil (20 %), sont une merveille naturelle inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1984. Le premier Européen à la contempler fut Álvar Núñez Cabeza de Vaca au 16 ième siècle. Des deux côtés des chutes, les gouvernements brésilien et argentin ont créé des parcs nationaux.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une chute, mais d’un ensemble de 275 cascades formant un front de 3,0 kilomètres environ. La plus haute d’entre elles atteint les 90 m de hauteur. On l’appelle la Garganta del Diablo en espagnol (Gorge du Diable). L’ensemble des cascades déverse jusqu’à six millions de litres d’eau par seconde.
Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Paraná, entre l’État brésilien du Paraná et la province argentine de Misiones. Elles comptent parmi les plus impressionnantes au monde.
(83 mètres) : La chute Montmorency (parfois chutes, au pluriel) est une chute d’eau située à l’embouchure de la rivière Montmorency, où celle-ci se déverse par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l’extrémité ouest de l’Île d’Orléans. Elle est administrativement partagée entre la ville de Québec et la municipalité de Boischatel. La chute, d’une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et dépasse de trente mètres les chutes du Niagara. La profondeur du bassin au pied de la chute est de dix-sept mètres.
La chute est située à l’intérieur du Parc de la Chute-Montmorency, centre touristique géré par la SÉPAQ. Des escaliers (487 marches) permettent de l’observer sous différents angles. Un pont suspendu offrant un point de vue spectaculaire relie les deux côtés du parc. Il y a également un téléphérique qui transporte les visiteurs entre la base et le sommet de la chute. L’hiver, les vapeurs d’eau se solidifient en périphérie de la chute qui devient alors un site populaire d’escalade sur glace en plus de créer une importante masse de glace (le pain de sucre) devant la chute.
(57 mètres) : Les chutes du Niagara (en anglais : Niagara Falls) sont un ensemble de trois chutes d’eau situées sur la rivière Niagara qui relie le lac Érié au lac Ontario, dans l’est de l’Amérique du Nord, à la frontière entre le Canada et les États-Unis :
- le « Fer à Cheval » (Horseshoe Falls) ou chutes canadiennes ;
- les « chutes américaines » (American Falls) ;
- le « voile de la mariée » (Bridal Veil Falls), d’une taille moindre.
Bien qu’elles ne soient pas particulièrement hautes, les chutes du Niagara sont très larges. Avec un débit1 de plus de 2 800 m3/s, elles sont les chutes les plus puissantes d’Amérique du Nord et certainement les plus connues à travers le monde.
Renommées pour leur beauté, les chutes du Niagara sont aussi une source immense d’énergie hydroélectrique et leur préservation est un défi écologique. Cette merveille naturelle, haut-lieu du tourisme depuis plus d’un siècle, est partagée par les villes jumelles de Niagara Falls (New York) aux États-Unis et Niagara Falls (Ontario) au Canada.
(32 mètres) : Gullfoss (la « chute d’or ») est une succession de deux chutes d’eau d’Islande situées sur la rivière Hvítá. Son nom provient de l’arc-en-ciel que l’on peut souvent voir au-dessus. D’une hauteur de 32 mètres1 et d’une largeur de 70 mètres, elle se trouve à quelques kilomètres du site de Geysir et forme avec celui-ci et Þingvellir le « cercle d’or », une attraction touristique très populaire.
Une histoire raconte que la fille du propriétaire de la cascade menaça de se jeter dedans si la rivière était utilisée pour produire de l’électricité, projet qui fut alors abandonné.