Les BOU peuvent enfin se déplacer à nouveau et franchir les frontières régionales. Direction l’Auvergne et plus précisément le département du Puy-de-Dôme. Notre point de chute la ville de Clermont Ferrand. Avec le COVID cela fait longtemps que la BOUMOBILE est sous-exploitée mais cela va changer. Comme à leur habitude les BOU vont beaucoup marcher et bien profiter de la gastronomie locale, surtout que les restaurants sont à nouveau accessibles en terrasse.
Les BOU participants
Nous arrivons en début d’après-midi à Clermont Ferrand, nous nous installons dans notre hôtel, dans lequel nous allons rester 5 nuits. Nous ne sommes pas loin du centre ville que nous allons pouvoir découvrir à pied. Voici la Basilique Notre-Dame du Port, c’est une basilique catholique romane du XIIe siècle restaurée ornée de sculptures et de mosaïques en pierre incrustées.

Clermont Ferrand est une ville avec son agglomération d’environ 500 000 h, c’est la capitale historique de l’Auvergne. La ville moderne est née de l’union au XVII siècle de deux anciennes villes rivales, Clermont et Montferrand. La ville est située au pied de la faille de Limagne et de la chaîne des Puys.
Nous continuons vers la place de la Victoire où se trouve la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption. C’est une cathédrale gothique qui a été édifiée à partir de 1248. La majeure partie de la construction actuelle date de la seconde moitié du XIII siècle, c’est le premier exemple d’utilisation en architecture de la pierre de Volvic. La façade occidentale et d’autres rénovations ont été effectuées par Eugène Viollet-le-Duc au cours de la seconde moitié du XIX siècle.
Nous marchons maintenant vers le parc Montjuzet qui va nous permettre d’avoir une vue imprenable sur la ville. La montée est raide mais cela vaut le détour. C’est le plus grand parc de la ville et il occupe un petit volcan.

Il fait chaud et au sommet les BOU profitent d’un food Truck pour boire un coup et manger des churros sur un banc avec vue sur la ville. Cela fait du bien et c’est bien mérité.
Deux sculptures monumentales contemporaines sont installées dans le parc : la Boule erratique ou Fenêtre de Takashi Naraha et la Fontaine à induction chromatique de Carlos Cruz-Dier. Voici la fenêtre.
Nous avons déjà bien marché mais la visite de la ville n’est pas finie. Nous nous dirigeons vers la place de Jaude où trône la statut de Vercingétorix.
Le moment est venu de chercher un restaurant pour ce soir et cela na va pas être simple c’est le week-end et il y a du monde en terrasse (on ne peu encore manger à l’intérieur des restaurants). Après avoir bu un petit verre de vin blanc sur la place de la Victoire (et réservé pour le lendemain dans une brasserie), nous finissons par trouver dans une rue piétonne une pizzéria. MME et M. BOU profitent à fond.
Car cela faisait longtemps que nous n’avions pas manger au restaurant à cause du COVID. Alors là on va se rattraper en les enchainant.
Les BOU sont bien fatigués (avec 15 km de marche) et nous allons profiter de notre suite pour une nuit de sommeil bien méritée. Le lendemain nous allons découvrir la région, direction les Méandres de Queuille, une merveille géographique qui se trouve à environ 40 km au nord-ouest de la ville. A Queuille à 700 m d’altitude le belvédère offre un panorama pittoresque et remarquable sur une sinuosité de la Sioule dessinée au fil du temps.

Nous continuons la route jusqu’au viaduc de Fades qui enjambe la Sioule. Long de 470 m et haut de 133 m ce pont ferroviaire a été construit entre 1901 et 1909.

Nous longeons maintenant le fleuve jusqu’au lac des Fades Besserve où nous prenons l’apéro en terrasse, en profitant d’un peu de soleil. La retenue des Fades Besserve est une retenue de 400 ha née d’un barrage en aval de la confluence de la Sioule et le Sioulet. C’est le plus grand lac navigable du département du Puy-de-Dôme. Les BOU trouvent ce paysage magnifique, sauvage et très calme.
La journée est loin d’être finie, nous avons rendez-vous à Clermont Ferrand pour la visite du musée l’Aventure Michelin. M. BOU a tout prévu nous avons déjà nos billets. Michelin est la deuxième marque de pneumatique au monde (elle existe depuis 1889) et c’est l’entreprise emblématique de la ville.

C’est effectivement une magnifique aventure, les BOU découvrent toutes les inventions qui ont finalement bercées leur enfance. Les cartes, les panneaux, le guide etc…

Et nous continuons la journée en nous dirigeant vers le plateau de la bataille de Gergovie qui n’est qu’à 10 km au sud de la ville. Il se trouve à 744 mètres d’altitude. C’est le lieu où se trouvait l’oppidum gaulois de Gergovie, célèbre pour son siège qui vit les troupes de Vercingétorix vaincre les légions romaines de Jules César en 52 av JC. La vue du plateau est magnifique.
Un monument commémoratif, de 26 m de haut, en pierre de Volvic, dû à Jean Teillard, architecte de la ville de Clermont-Ferrand, est édifié par souscription publique sur le site présumé de l’oppidum en 1900 en bordure orientale de plateau.
Cette fois les visites sont terminées pour aujourd’hui, nous repassons à l’hôtel pour aller à pied diner dans la brasserie que nous avons réserver sur la place des Victoires. Mais avant cela un petit apéro quand même. MME BOU exagère, comme s’il pleuvait. Le monsieur à droite sur la photo n’en revient pas.
Le diner est excellent, ce n’est pas M. BOU qui dira le contraire, nous finissons le repas avec un champagne gourmand. C’est la première fois que l’on voir cela dans un restaurant et cela clôture la journée avec brio.
Le lendemain c’est le grand jour nous montons en haut du Puy-de-Dôme en funiculaire, mais voilà ce matin le temps n’est pas au beau fixe. Nous verrons bien, en tout cas en bas c’est dégagé, voilà notre funiculaire (Panoramique des Dômes) qui arrive.
Le puy de Dôme est un dôme de lave trachytique, vieux d’environ 11 000 ans et fait partie de la chaîne des Puys. Haut de 550 m et large de 2 km à la base, son sommet culmine à 1 465 m d’altitude. C’est le plus haut sommet de la chaîne des Puys. Du haut du puy, par temps clair, on a une vue générale sur le parc naturel régional des volcans d’Auvergne.
On va voir que pour le temps clair et la vue générale on repassera, arrivé en haut on se croirait en hiver avec un brouillard à couper au couteau. Les BOU ne vont pas rester longtemps, d’ailleurs on est quasiment les seuls à être là. On arrive quand même à apercevoir au sommet les ruines d’un temple dédié au dieu Mercure installé par les Gallo-Romains au II siècle.
Nous redescendons à notre gare de départ du funiculaire où le soleil pointe son nez, petit apéro chips pour reprendre des forces et nous décidons finalement de partir à pied à la découverte du Puy-de-Dôme. Les BOU ne renoncent jamais
Enfin si MME BOU arrive à s’habiller, la voilà emmêlée dans ses sacs et ses vêtements. On est pas parti.
Il s’avère que c’est une excellente idée car avec le soleil nous avons une vue splendide sur la montagne. Avec enfin un sommet dégagé. Et c’est parti pour plusieurs kilomètres de marche facile au début mais raide dès que atteignons les pentes du volcan.
Nous avions l’ambition d’aller jusqu’au sommet mais nous nous arrêterons à mi-chemin car le temps commence à se dégrader à nouveau, ce serait dommage d’arrivée en haut pour ne toujours rien voir. Retour à Clermont pour la recherche d’un restaurant, il est un peu tôt mais nous avons la dalle. Nous tombons sur un bar à vins et tapas, les planches sont au top avec charcuterie, saumon, viande.
En plus nous avons une planche gratuite car on est arrivé avant 18 h, Cela mérite bien un Cognac pour clôturer cette journée riche en émotion, avec encore plus de 15 km dans les pattes.
Les visites de cette nouvelle journée s’annoncent très diverses et le beau temps est au rendez-vous. Nous prenons la direction du sud vers Saint Nectaire, charmant petit village où nous faisons une petite halte. Il doit son nom à son église, consacrée à Saint Nectaire (III et IV siècles). Il a donné son nom aussi au célèbre fromage. Le village bas abrite de nombreuses sources thermales, le village haut est très connu pour son église romane du XII siècle dédiée à Saint Nectaire d’Auvergne. Elle qui se dresse sur le Mont Cornadore et fait partie des 5 églises romanes d’Auvergne dites « majeures ».
Nous continuons notre route vers le château médiéval de Murol où nous avons une vue imprenable sur la chaîne des Puys. Construit sur un promontoire basaltique à près de 1000 m d’altitude, il domine le village de Murol. Il fut édifié à partir du XIII siècle et fut considérablement modifié au XVI siècle.
Nous nous dirigeons maintenant vers le lac Chambon. Il a été formé par le volcan le Tartaret qui a obstrué le lit de la Couze Chambon. Peu profond (4 m), mais assez vaste (60 ha), il est situé à 875 m d’altitude. Principalement situé sur la commune de Chambon-sur-Lac, sa partie sud-est se trouve sur la commune de Murol. Ses rives sont très découpées, sauf à l’est et au nord-ouest où 2 plages ont été aménagées. Les BOU font le tour de celui-ci, c’est vraiment très beau et agréable.
Tiens il est midi ce ne serait pas le moment de l’apéro, nous trouvons une terrasse au bord du lac pour déguster un petit vin blanc. MME BOU est au top sous sa glace, elle en ferme même les yeux.
Retour à Clermont Ferrand par la route des Puys. Nous avons encore quelque chose à découvrir aujourd’hui, la visite du puy Lemptégy qui se trouve à environ 15 km à l’ouest de la ville. C’est un volcan de la chaîne des Puys.

C’est aussi, par aménagement, un musée naturaliste présentant à ciel ouvert un intérieur de volcan excavé par une exploitation attentive des matériaux non ou peu cohésifs, la pouzzolane, mettant ainsi en évidence l’architecture interne d’alimentation des bouches éruptives, à savoir les cheminées volcaniques centrales et un système de dykes latéraux. Une exposition et en saison, des animations, complètent l’aménagement. Tiens voilà M. BOU l’auvergnat.
Il se trouve à 944 m d’altitude et il est endormi depuis 30000 ans. On le découvre en petit train. Les BOU apprécient beaucoup le moment. La guide est très bien et la visite se termine par un film à sensation.
Retour à Clermont Ferrand pour finir encore en beauté, en dinant sur une belle terrasse en centre ville. Le lendemain c’est notre dernier jour, direction le Mont Dore et le Puy de Sancy. Un erreur d’aiguillage de Google nous amène à la station Super Besse où il n’est pas possible d’atteindre facilement en voiture le Puy de Sancy. Nous rebroussons chemin pour nous arrêter dans le charmant petit village de Besse réputé pour son marché.
Nous en profitons pour prendre un petit apéro et MME BOU trouve un nouveau moyen de transport.
Direction maintenant la ville thermale de Mont Dore où nous allons pouvoir prendre la route qui va nous amener au pied du Puy de Sancy. C’est parti pour les BOU pour une ascension à pied vers le sommet, en tout cas le chemin de la crête. C’est très physique et il reste encore un peu de neige sur les pistes, mais ls BOU sont sportifs et après un petit arrêt sandwich pour reprendre des forces ils atteignent leur objectif.
Les BOU sont à block, nous descendons en prenant une piste rouge, la descente sera beaucoup plus rapide que la montée. Nous pouvons admirer le puy de Sancy avec ses 1 885 mètres d’altitude, c’est le point culminant du Massif central et le plus haut volcan en France métropolitaine.

Petit arrêt en bas des pistes pour boire un coup et manger une crêpe (en tout cas M. BOU). Nous profitions de notre dernière soirée à Clermont Ferrand. Nous remontons sur Paris le lendemain.
A bientôt pour de nouvelles aventures, cette fois-ci on espère pouvoir repartir un peu à l’étranger et laisser les masques de côté.