Et voilà c’est le 100 ième BOUVOYAGES, les frontières ne sont pas encore vraiment ouvertes, en tout cas pas pour des BOU alors nous allons continuer à explorer la France et ses magnifiques régions que l’on ne connait pas très bien. Il y a tellement de choses à voir en France. En avant vers les département du Nord et des Ardennes pour un ROAD TRIP sous le signe de la découverte et bien sûr de la gastronomie.
Les BOU participants
Le début du ROAD TRIP commence par une halte dans la famille Nordiste. Nous allons faire une petite incursion en Belgique au Mont Noir qui est en fait une colline qui culmine à 152 m dans les monts des Flandre.
Après une petite balade, direction un restaurant belge juste à la frontière; Pour M. BOU cela va être la semaine de la viande de bœuf avec pour commencer une bavette Angus. Le lendemain d’ailleurs il enchaine avec un pavé de bœuf dans un restaurant près du parc Barbieux à Roubaix. Après 2 jours passés dans la famille nordiste, direction Cambrai. Cette petite ville d’environ 30000 h a eu un passé mouvementé avec la première guerre mondiale mais elle mérite le détour. Nous nous garons près de notre hôtel et nous partons à pied à la découverte de ville. Au détour d’un rue et en passant par des chemins de traverse en trouve des endroits charmants.
Voici la porte de Paris qui est un vestige de l’enceinte de la ville, elle a été rebâtie au 14 ième siècle et restaurée très récemment.
Deux tours curvilignes entourent un passage voûté qui traverse toute la construction. Un corps de garde composé de deux pièces permet de veiller à l’ouverture du pont levant, de la herse et donne également accès à un assommoir. De chaque côté du passage, des archères permettaient aux gardes de tirer sur l’ennemi.
Nous sommes tombé en pleine fête foraine, La ville est occupée par plein de manèges et attractions, nous nous dirigeons vers la place centrale où se trouve la mairie pour prendre un petit vin blanc en terrasse bien mérité. Les BOU commencent à avoir fin et M. BOU avait déjà sélectionné un restaurant qui va s’avérer fort sympathique, ce n’est pas MME BOU qui dira le contraire avec un plat à base de maroilles (c’est le nord).
Et alors pour M. BOU ce sera quoi, et bien non ce ne sera pas du bœuf mais du poulet accompagné d’une super sauce.
Les BOU sont maintenant bien requinqués pour continuer à visiter les environs. Voici la belle petite place du 9 octobre.
Nous nous dirigeons maintenant vers le bois chenu (qui est un parc écologique urbain devenu réserve naturelle régionale) en longeant le canal de l’Escaut.
Les BOU apprécient beaucoup l’endroit très reposant, enfin presque, MME BOU commence à être fatiguée.
Nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer un peu avant notre visite insolite de la citadelle et de ses souterrains. Nous avons pris rendez-vous, notre guide et un petit groupe nous attend. Après nous avoir équipé de casques (et de masques car nous sommes en groupe), c’est parti.
La citadelle de Cambrai a disparu il y a plus d’un siècle, mais il est possible d’en visiter les galeries. Cambrai possède en effet un patrimoine souterrain exceptionnel et pourtant méconnu. Si les anciennes carrières de craie représentent la majorité des souterrains, l’autre partie est constituée des vestiges des fortifications qui entouraient la ville et de sa citadelle. Après avoir emprunté une vingtaine de marches assez raides, nous allons circuler dans un dédale de pierres et de briques. Tout au long de la visite, le guide enchaîne les explications historiques et militaires.
Après cette journée bien chargée nous mangeons dans une pizzeria à côté de notre hôtel. Le lendemain nous partons vers le parc naturel Avesnois, nous commençons une petite halte à Maubeuge. Nous nous garons près de la porte de Mons qui donne sur les fortifications Vauban.
Maubeuge, ville frontière sur la Sambre, a été entourée par Vauban, en 1685, d’une imposante enceinte fortifiée ; elle est formée des portes de Mons, de Bavai, de France et des Poilus. Les redoutes ont été construites de 1790 à 1792. Un certain nombre de modifications ont été apportées à l’enceinte de 1792 à 1847. Les BOU apprécient beaucoup d’être tout seul pour marcher sur les remparts.
Nous descendons maintenant vers la Sambre en passant par le centre de cette petite ville d’environ 30000 h. En longeant le chemin de halage nous découvrons l’étang Monier et son charmant petit parc.
Il est déjà l’heure de manger, M. BOU a prévu aujourd’hui une crêperie pour le déjeuner, nous remontons vers le centre ville. Belles crêpes, Niels va être jaloux !
Nous somme prêt pour la suite de la journée, direction le site antique de Bavay qui est à quelques kilomètres. Le temps change littéralement et nous prenons une sacrée averse. Cela n’empêche pas les BOU équipés de leurs parapluies et de leur tablette de découvrir ce site archéologique.
Ce forum antique gallo-romain est progressivement découvert lors de fouilles archéologiques au 19 ième et 20 ième siècles. Malgré la pluie c’est une belle découverte. La journée est loin d’être finie nous allons maintenant à Le Quesnois. Charmant petite ville Avesnoise de 5000 h qui a gardé intact ses remparts caractéristiques qui montrent l’évolution de l’art de la défense du 17 ième siècle au début du 20 ième, en passant par le célèbre Vauban qui en modifia l’aspect.
Le beau temps est revenu, nous en profitons pour aller visiter le village de Maroilles réputé pour son fameux fromage, c’est l’ancienne Abbaye qui lui a donné son nom.
L’endroit est très agréable et M. BOU est parfaitement à l’aise. C’est à Maroilles même que l’Helpe Mineure, qui prend sa source à Obain en forêt de Trélon, plus au sud, se jette dans la Sambre.
Les BOU reprennent la route pour aller à leur chambre d’hôte qui se trouve en pleine nature près de Le Quesnoy. Nous apprécions beaucoup le confort de notre chambre.
Avec la Covid 19 il peut être difficile de trouver un restaurant le soir, nous finissions par tomber sur une brasserie très sympathique. Pour M. BOU ce sera Noix d’entrecôte (et oui il faut respecter la thématique).
Le lendemain après une bonne nuit de sommeil nous nous dirigeons vers le parc naturel régional des Ardennes. Changement de région nous passons dans le Grand-Est. Découverte de Bogny sur Meuse et de Monthermé où nous profitons d’une vue magnifique sur les boucles de la Meuse. On y trouve de nombreux points de vue comme Longue Roche ou La Roche à 7 heures. Petite précision pour le déjeuner M. BOU continue sur sa lancée avec la dégustation d’un entrecôte black Angus.
Direction maintenant Givet où nous allons passer la nuit. C’est la dernière ville fluviale située sur la Meuse avant avant la Belgique. L’hôtel ne sera pas celui choisi par M. BOU, un autre finalement très bien placé nous sera proposé.
Comme tous les soirs les BOU sont à la chasse au restaurant, nous finissons par en trouver un près de la mairie. Et devinez quoi pour M. BOU ce sera une côte à l’ail !
Au cœur de l’Ardenne et historiquement située dans la région de langue Wallone, la ville frontière occupe, compte tenu de sa position stratégique, un site géographique remarquable qui lui a laissé un patrimoine urbain et historique important avec le fort de Charlemont que nous allons visiter le lendemain.
C’est une forteresse constituée d’un réseau de défenses successives. Elle domine la ville de Givet et contrôlait la vallée de la Meuse. Sa construction a été décidée par Charles Quint en 1555, ayant obtenu la cession de Givet par les évêques de Liège. MME BOU domine la situation.
Le 29 août 1914, les artilleurs saxons de Von Hausen et leurs batteries autrichiennes de 305 mm installées sur la frontière belge, commencent à bombarder Charlemont à 12 h 30 à cadence lente. Le 30, après qu’une demande de reddition ait été refusée, le bombardement reprend à la cadence d’un coup tous les quarts d’heure. Devant le chantage et la menace de détruire la ville, puis à la suite d’un bombardement intensif pendant toute la journée du 31, l’officier commandant la place fait sonner le cessez-le-feu à 17 h 30. À minuit, les Allemands entrent dans le fort.
Le 7 septembre 1944, Givet est libéré des allemands. Charlemont abritera alors 11 000 soldats américains qui seront engagés en décembre 1944 pour repousser la contre-offensive allemande du général Von Rundstedt à travers les Ardennes.
De 1961 à 2009, le fort a été utilisé par l’armée française en tant que centre d’entraînement commando(CEC). Il a été inauguré par le général Massu. Il fut le premier centre école et d’entraînement commando créé en France. La vue sur Givet et la Meuse est magnifique.
Nous longeons maintenant la Meuse direction le charmant village de Hierges réputé pour son château du 9 ième siècle qui a servi à se prémunir des invasions normandes. Après un petite visite à pied nous allons déjeuner en terrasse dans un petit restaurant très sympathique. Assiette de charcuterie et rosé au programme. Nous avons aussi le plaisir de discuter avec des belges, en effet la frontière est à 500 m à peine.
Nous poursuivons notre route vers Revin où nous faisons un petit arrêt. Quatrième ville des Ardennes avec environ 6000 h, elle s’inscrit dans la vallée de la Meuse.
Notre dernière étape pour la journée est le village de Signy l’Abbaye où nous allons dormir. Pour information l’Abbaye qui avait été fondée en 1135 n’existe plus. Pas grand chose à faire pour les BOU, petite marche dans le village et ses environs puis apéro et diner à l’hôtel.
Après une très bonne nuit de sommeil et un excellent petit déjeuner direction la ville de Sedan. La ville d’environ 16000 h entre dans l’histoire dans la première moitié du 15 ième siècle en devenant un fief des La Marck. Elle se développe alors autour du château fort bâti par Evrard III de La Marck au cours des années 1430. La forteresse ne cesse ensuite d’être perfectionnée et agrandie au cours des siècles suivants.
Pour le déjeuner nous trouvons un restaurant pas cher et très bon au pied des remparts. Excellent poisson au programme, MME BOU apprécie.
M. BOU n’est pas en reste, regardez moi ce beau dessert.
Après le repas nous découvrons la ville. Elle est traversée par la Meuse qui écoule ses eaux dans un méandre. Le château est à la fois bâti sur une pente et un éperon rocheux qu’il absorbe. Il domine la vallée de la Meuse.
Ce soir les BOU dorment carrément dans l’hôtel du château, la classe.
Et encore plus exceptionnel il vont faire une visite au flambeau du château. M. BOU avait réservé à l’avance cette activité très originale.
C’est la plus grande forteresse d’origine médiévale d’Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Voilà MME BOU au top avec son flambeau.
C’était vraiment un moment très agréable et atypique.