Pour cette fin d’année cap sur le nord de la France avec plusieurs nouvelles destinations très diverses pour les BOU : Arras, Roubaix, Abbeville et Saint-Valéry sur Somme. Comme toujours les hôtels sympas et la gastronomie sont au rendez-vous. Mais pas seulement car nous allons aussi découvrir des musées insolites.

Les BOU participants

Pour commencer nous nous dirigeons vers Arras. Notre Urban hôtel se trouve près du centre ville, nous prenons notre chambre et c’est parti pour la découverte de la ville.

Capitale historique et administrative du département du Pas-de-Calais, au cœur de la zone économique agroalimentaire la plus étendue au nord de Paris, chef-lieu du Pas-de-Calais, Arras n’est pourtant, avec ses environ 41 000 h, que la troisième ville la plus peuplée du département après Calais et Boulogne-sur-Mer. Voici le beffroi qui domine la Place des Héros et ses façades baroques.

Le beffroi a été commencé durant le XV ième siècle et est terminé en 1554 sur les plans de Jacques le Caron. Construit dans le style gothique flamboyant, le beffroi a été détruit puis reconstruit à 2 reprises de manière identique. La première fois en 1833, car il menaçait de s’écrouler et la seconde fois, en 1914, à la suite des bombardements allemands durant la Première Guerre mondiale.

Et c’est déjà le moment de déjeuner nous trouvons sur la place de Héros un bar à vins fort sympathique pour déguster une plancha de charcuterie et de fromage.

M. BOU prend la pose.

MME BOU n’est pas en reste.

La ville est réputée pour ses 2 magnifiques places baroques qui forment un ensemble architectural unique au monde, son beffroi et sa Citadelle, tous deux classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec 225 édifices protégés au titre des monuments historiques, Arras est la ville avec la densité de monuments la plus importante de France. Nous sommes entre les 2 places nous irons sur la Grand-Place ce soir mais elle fortement occupée par le marché de Noel (en construction).

Direction maintenant la carrière Wellington musée insolite trouvé par M. BOU, nous arrivons juste à l’heure pour la visite. Equipements obligatoires pour les BOU. Mais non on a pas des têtes de gland (référence à Kameloot).

La carrière Wellington est un lieu de mémoire de la Première Guerre mondial. Ce réseau de galeries souterraines a joué un rôle majeur dans la prise des lignes allemandes et a permis d’épargner la vie de nombreux soldats alliés en les faisant passer par le sous-sol. Elle fait partie des 19 kilomètres qui composent les carrières souterraines d’Arras.

Nous sommes avec un petit groupe d’étrangers pour faire cette visite historiquement très intéressante. C’est l’armée britannique qui fait aménager par les soldats du génie Néo-Zélandais les anciennes carrières de craie de la ville, les « boves ». Deux vastes réseaux souterrains sont organisés. Sous le quartier Saint-Sauveur, les Écossais et les Anglais donnent aux carrières les noms de Glasgow, Manchester Liverpool. Sous le quartier Ronville, les Néo-Zélandais les nomment Wellington, Auckland ou Nelson.

Après cette immersion enrichissante, direction la citadelle. Elle est construite par Vauban de 1668 à 1672, pour défendre la place d’Arras.
D’août 1941 à juillet 1944, 218 personnes ont été fusillées dans les fossés de la citadelle, de nationalité française pour la plupart mais de beaucoup d’autres nationalités. Le plus jeune des fusillés était âgé de 16 ans, le plus âgé de 69. Sur le Mur des fusillés, ont été apposées 218 plaques sur chacune desquelles est inscrit le nom d’une victime suppliciée.

Après avoir fait le tour du site nous arrivons au « Faubourg d’Amiens British Cemetery, The Arras Mémorial And The Flying Services Mémorial ». C’est un cimetière et mémorial de la Première Guerre mondiale. Il célèbre la mémoire de près de 35 000 militaires du Commonwealth tombés dans le secteur d’Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, victoire de l’offensive qui fera reculer les Allemands jusqu’à Cambrai.

Nous avons déjà beaucoup marché, après un peu de repos et un petit apéro à l’hôtel, direction la Grand-Place où M. BOU a repéré un super restaurant de viandes. Comme toujours nous arrivons de bonne heure pour être sûr d’avoir une place.

Regarder moi cette belle viande et la sauce qui l’accompagne. M. BOU fait miam miam.

Et même MME BOU apprécie beaucoup.

Retour à l’hôtel où nous passons une excellente nuit, le lendemain direction Roubaix où nous allons voir d’autres BOU. Découverte d’une nouvelle BOUMAISON et des quartiers environnants. Nous allons visiter une maison tout à fait insolite, la villa Cavrois. C’est une commande de Paul Cavrois, industriel roubaisien du textile, à l’architecte parisien Robert Mallet-Stevens. Inaugurée en 1932, elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1990.

La Villa Cavrois est un chef-d’œuvre de l’architecture moderniste. Elle fait 60 m de long, dispose de 2800 m² dont 1840 m² habitables et 830 m² de terrasse et de 17600 m² de parc ouvert à la visite. Tous les BOU présents apprécient.

Elle témoigne de l’art de vivre tel que le concevaient les architectes modernes contemporains comme Le Corbusier. Luminosité, hygiène et confort sont les maîtres mots qui animent leurs constructions.

Après avoir passés d’excellents moments, le moment est déjà venu de partir vers d’autres destinations et plus précisément Saint-Valéry-sur-Somme. Notre hôtel est à Abbeville mais nous nous dirigeons dès notre arrivée vers la côte. C’est très beau et les BOU prennent un bon bol d’air.

La commune fait partie du projet de parc naturel régional Bais de Somme – Picardie maritime. Saint-Valery-sur-Somme est l’un des 3 ports de la baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel. Les BOU apprécient beaucoup l’ambiance.

Cette petite ville est très sympathique, après avoir longer la côte et monter sur les hauteurs où se trouve une imposante Abbaye, nous découvrons une plaque qui indique que Jeanne d’Arc est passée en 1430 dans cette cité. En descendant à travers les ruelles constituées de maisons étroites nous tombons sur un endroit charmant.

Nous avons bien marché, nous pouvons déguster une bonne gaufre avec une petite bière pour MME BOU et un verre de vin pour M. BOU.

Retour à notre hôtel, la journée gastronomique n’est pas finie nous profitons du restaurant de notre hôtel pour déguster des plats délicieux, ce n’est pas MME BOU qui dira le contraire.

Le lendemain retour à BOUMAISON, à très bientôt pour une aventure hivernale.