Roumanie

Destination l’Europe en ce début juillet 2018 avec un circuit en Roumanie. Ce n’est pas forcément un pays où on l’on va au premier abord mais les BOU ont déjà bien traînés leur bosse à travers ce continent, il fallait une destination un peu fun et ils ne vont pas être déçus. La Roumanie offre beaucoup d’intérêts avec ses paysages, ses villes, ses villages, ses châteaux et ses monastères. Notre petit groupe va nous permettre des découvrir ce pays plein de charmes et de mystères. Notre périple de 1600 km va nous emmener dans les régions de Transylvanie au nord-ouest (centre), de Moldavie à l’est et de Munténie au sud (avec la capitale Bucarest).

Les BOU participants

La carte du voyage

C’est parti cette fois les BOU seront 3, départ de CDG, il y a beaucoup de monde à l’enregistrement mais heureusement grâce à MME BOU nous ne pouvons nous enregistrer aux bornes, cela nous permet de nous enregistrer devant tout le monde en manuel. Après un petit apéro nous embarquons destination Bucarest la capitale de Roumanie.

A notre arrivée notre guide est là comme prévu près du fleuriste, notre groupe sera réduit à 14 personnes ce qui est très bien pour en circuit, un minibus va être suffisant. Nous nous installons à notre hôtel Novotel 4 étoiles au centre de la capitale, nous avons 2 heures de libre pour découvrir la ville sous un soleil magnifique.

Elle est mentionnée pour la première fois en 1459 comme marché fortifié au carrefour des routes commerciales entre Târgoviste, alors capitale de la Valachie, Brasov, et le port de San-Giorgio fondé par les Génois sur le danube. Ce marché s’est rapidement développé et, au xviie siècle, il devient la capitale de la principauté de Valachie, puis, en 1859, de la Roumanie.  La ville compte environ 1.8 Mh avec sa banlieue.

Nous somme idéalement placé pour la découvrir, voici une des nombreuses églises de ce pays très pratiquant : l’église orthodoxe de Crețulescu (le pays et à 81% Orthodoxe).

Nous nous baladons dans la ville et c’est vraiment très agréable.

Voici l’Athénée roumain, c’est une salle de concert . Il a été inauguré en 1889. L’Orchestre philharmonique George Enescu y présente des concerts et le Festival international de musique « Geoege Enescu » s’y déroule en partie chaque année.

Nous ne sommes pas loin des rues animées où se trouvent tous les restaurants et nous découvrons sur notre chemin des lieux insolites. Les BOU apprécient beaucoup cette ville pleine de charme.

Après notre repas du soir à notre hôtel, nous ressortons pour aller nous balader dans les quartiers des restaurants et des bars. C’est samedi soir il y a d’animation et c’est vraiment un excellent moment. C’est la coupe du monde de foot et la France vient de se qualifier. un dernier verre au bar avant de rejoindre notre chambre.

Le lendemain après un excellent petit-déjeuner notre minibus avec guide et chauffeur nous attend, direction la Transylvanie.

Pour ce début de voyage nous empruntons une des rares autoroutes roumaines. Destination notre premier arrêt Curtea de Argeș.

La ville est l’une des plus anciennes de Roumanie. Selon la tradition, elle aurait été fondée au début du xive siècle par le prince de Valachie Rodolphe le Noir, et a remplacé sa première capitale Câmpulung. D’où son nom Curtea (la Cour).

La principale église est l’épiscopale, construite entre 1512 et 1517 par Neagoe Basrab V, l’un des plus importants et des plus visités monuments de Roumanie, également nécropole royale puisqu’elle abrite les tombes des premiers couples de rois et reines de Roumanie. Son architecture extérieure est d’inspiration byzantine, mais a été restaurée au xixe siècle par André Lecomte du Noüy, un architecte français, entraînant la destruction de la plupart des fresques intérieures d’origine.

Après la visite nous mangeons dans un restaurant du centre ville, découverte de l’alcool local la țuică. Cest une eau-de-vie traditionnelle provenant de la distillation des prunes. Les boissons qui sont obtenues en utilisant d’autres fruits fermentés s’appellent Rachiu ou Pálinka, surtout en  Transylvanie, ou encore horincă dans la région du Maramures. Les BOU sont maintenant en pleine forme, près à prendre la direction de Sibiu.

C’est le chef-lieu du judet de Sibiu et, avec une population d’environ 150000 h, une des plus grandes villes transylvaines. Elle est traversée par la petite rivière Cibin, affluent de la rivière Olt, elle-même tributaire du Danube.

Fondée par des colons allemands au xiie siècle, elle fut le centre culturel traditionnel des Saxons et demeura presqu’exclusivement allemande jusqu’au milieu du xixe siècle ; ensuite, l’exode rural la peupla peu à peu de Roumains.

Ce qui est très particulier dans l’architecture de Sibiu, ce sont les « Yeux de la ville », des petites fenêtres sur les toits des maisons, qui ressemblent à des yeux. Les lucarnes sont construites à des fins pratiques, pour assurer le renouvellement de l’air intérieur. Néanmoins, elles sont devenues le symbole de la ville, des yeux toujours ouverts qui veillent sur les habitants.

Nous marchons dans la ville et découvrons ces monuments et ses rues commerçantes. Nous atteignons les remparts en brique avec la tour des arquebusiers qui ont été parfaitement restaurés.

Cette première journée est loin d’être finie nous reprenons la route vers le village de Sybiel. C’est un village considéré comme représentatif du mode de vie traditionnel des Roumains de Transylvanie. Parmi les curiosités touristiques, on trouve : le musée des icônes sur verre (c’est le plus grand de ce genre de toute la Transylvanie), l’église orthodoxe de la Sainte-Trinité du xviiie siècle (construite entre 1765-1776)  et de nombreuses maisons en bois traditionnelles du xviiie et du xixe siècle.

Le paysage est très beau on se croirait dans les Pyrénées. Nous allons mangé et passé la nuit dans une pension roumaine. L’ambiance du soir sera très sympa malgré un vin à la limite du picrate, les BOU se recentrent plutôt sur l’alcool local. Nous finirons la soirée par un petite balade fort sympathique dans le village.

Cette nouvelle journée s’annonce encore ensoleillée, nous avons beaucoup de chance par rapport temps qu’ils ont eu les semaines précédentes. Nous nous dirigeons maintenant vers Biertan pour y visiter l’église fortifiée, mais pas de chance elle est fermée le lundi, pour le guide c’est nouveau. Cela ne nous empêche pas de faire le tour des remparts pour mieux découvrir sous tous les angles ce monument classé à l’UNESCO.

L’église fortifiée de Biertan fut bâtie en premier lieu en 1283 dans l’objectif de promouvoir la ville pour qu’elle devienne le centre administratif des « Deux Chaises », un territoire géré par des prêtres saxons. Mais l’église actuelle est différente. Venue après, elle a été bâtie entre 1486 et 1524 et qualifiée de véritable forteresse. Pendant 300 ans, Biertan fut le siège de l’épiscopat saxon.

Cette balade est très agréable et nous permet finalement de mieux voir le village et ses maisons colorées.

Nous remontons dans notre minibus direction Sighișoara. C’est une ville et une municipalité de Transylvanie. Elle est peuplée d’environ 33000 h. C’est également une destination touristique connue pour son patrimoine historique, listée comme patrimoine mondial à l’UNESCO.

Vlad II Dracul, prince de Valachie s’établit dans la ville en 1421. Il y reste jusqu’en 1436 et c’est là que naît son fils qui régnera sous le nom de Vlad III L’Empaleur, dont la légende revue par l’écrivain Bram Stoker sera la base du personnage de Dracula.

Voici la Tour de l’Horloge, tour défensive du xiiie siècle et du xive siècle et porte d’entrée principale de la ville. Le Conseil Municipal de la cité se tenait à cet endroit jusqu’en 1456 ; elle a été transformée en Musée d’Histoire en 1899. Construction de 64 mètres de hauteur, la tour comporte une galerie surmontée d’un toit de tuiles vernissées et d’une flèche, l’emblème de Sighișoara.

La « vieille ville de Sighişoara » constitue un ensemble remarquable d’architecture civile et militaire du Moyen Âge en Transylvanie. Le centre historique est constitué par le site fortifié qui s’étend sur le plateau aux versants abrupts dominé par la colline de la Cité, la Ville Basse et les murailles.

Après une visite de la ville et ces charmantes ruelles, nous déjeunons dans la maison de Dracula qui se trouve près de l’horloge, nous profitons au maximum de notre terrasse.

Petit temps libre qui permet au BOU de monter sur la colline de la cité par un tunnel en bois spécialement aménagé pour l’hiver. En haut se trouve une église Saint-Nicolas de style gothique construite entre 1459 et 1495. On y trouve un ensemble de fresques gothiques et plusieurs retables Renaissance. MME BOU va trouver aussi ses magnets, mission accomplie.

Nous reprenons la route direction Târgu Mureș pour une petite visite de la ville. Avec environ 135000 h c’est le chef-lieu du judet de Mures en Transylvanie.

La ville possède un ensemble important de monuments, tant civils que religieux ou militaires, du Moyen âge au xxe siècle.

Les constructions les plus anciennes de la ville sont la Citadelle et son église de style gothique datant de 1492. De la Renaissance (1554) date la Maison Köpeczi-Teleki, plus ancien palais de la ville.

Petite halte MAQUILLAGE du groupe à l’hôtel continental puis direction Bistrița où nous passerons la nuit.

C’est le chef-lieu du judet de Bistrița-Năsăud avec environ 75000 h.

Bistrița est devenue ville franche en 1330. En 1353, la ville a gagné le droit d’organiser une foire annuelle de 15 jours et elle a également reçu ses armes. En 1465, les fortifications de la ville comptaient 18 tours, gardées par les guildes locales. La ville possédait également une église fortifiée. En décembre 1918, elle a été intégrée au royaume de Roumanie.

Petite balade dans les rues avant notre repas à l’hôtel. C’est toujours compliqué pour les BOU pour avoir du vin, nous comprenons enfin que nous n’avons droit qu’à un verre de vin gratuit par personne. Pour en avoir un deuxième même en payant c’est toujours compliqué.

Après une bonne nuit et notre petit déjeuner en avant vers la montagne.

Les  Carpates forment une ceinture alpine qui en Roumanie s’étend sur les différentes régions. Elles constituent la partie orientale de l’ensemble montagneux situé au centre de l’Europe, dont les Alpes constituent la partie occidentale. Les Carpates et les Alpes partagent les mêmes origines tectoniques et géologiques.

Les Carpates culminent à 2 655 m au mont Gerlachovsky en Slovaquie, à 2 544 m au mont Moldoveanu en Roumanie et à 2 499 m au mont Rysy en Pologne.

Nous passons par le col de Tihuta, il relie la Transylvanie à la Moldavie. Il culmine à 1 201 m d’altitude.

Petite halte sur la route dans un hôtel sur le thème de Dracula et les vampires. Les BOU se photographient dans tous les sens d’autant que la vue est magnifique (voir photo des bou participants).

Nous nous arrêtons à Câmpulung Moldovenesc pour visiter le musée du bois, nous avons un peu de temps libre, cela laisse aux BOU un peu de temps pour déguster quelques covrigi. C’est une pâtisserie salée roumaine, semblable à un bretzel. C’est vraiment très bon surtout quand c’est tout chaud.

Direction le Monastère de Moldovița. Depuis 1993, l’église de l’Annonciation (de ce monastère), est inscrite à l’UNESCO sous la dénomination collective d’églises de Moldavie pour leurs peintures murales extérieures et intérieures de style byzantin.

Nous avons l’honneur d’avoir une sœur experte du sujet et très motivée pour nous faire une présentation en français

Sur la route petit arrêt pour découvrir un portail de maison richement décoré, c’est un peu une particularité de la Roumanie et cette région.

Autre chose surprenante c’est l’abondance de cigognes blanches sur les poteaux électriques. On en trouve près de 5500 couples en Roumanie, elles migreront vers l’Inde en hiver.

Nous continuons notre route vers la petite ville de Gura Humorului où nous allons passer la nuit. Petite balade et apéro en terrasse pour le BOU avant le repas. Le soir nous avons droit à un spectacle d’un jeune groupe folklorique local. VANESSA BOU va même participer à la danse. C’est la fête.

Le lendemain visite du Monastère d’Agapia avant tout le monde, c’est agréable d’être les seuls à visiter à site. Puis direction Târpești où se trouve le musée N. Popa.

Le propriétaire dans un français parfait nous parle de son père qui était très connu en Roumanie pour ses collections.

Paysan de Tarpesti, Nicolae Popa, né en 1919, a recueilli tout au long de sa vie une collection considérable de masques, de pièces d’art traditionnel, d’icônes, de peintures populaires, de sculptures en pierre et en bois.

L’endroit est vraiment charmant et très agréable, et quel calme… Les BOU apprécient beaucoup.

Après notre repas dans une pension nous nous dirigeons vers le le monastère de Văratec. C’est un monastère orthodoxe roumain qui est est logé dans une petite vallée des contreforts orientaux des Carpates.

Son histoire a débuté en 1785 lorsque des prêtres de Iasi fondèrent un ermitage. Deux ans plus tard, en 1787, ils s’unissaient avec les religieux de l’ermitage de Topolnița. En 1803, le monastère est officiellement fondé et la construction des édifices religieux commence.

Nous reprenons la route pour Piatra Neamț pour une petite halte qui permet néanmoins aux BOU de découvrir le centre ville, très animé avec la préparation d’un concert pour les 100 ans de la réunification de la Roumanie.

Nous avons encore pas mal de route pour atteindre notre prochain arrêt les gorges de Bicaz, nous les franchissons par la route mais à pied.

Ce sont un défilé naturel de 8 km de long qui unissent la Transylvanie et la Moldavie. Sans être hyper impressionnantes, elles sont une grande attraction touristique de la région.

Notre prochaine étape sera le lac Roșu (rouge). C’est un lac de retenue naturel qui s’est formé en 1837 à la suite d’éboulements. Il tire son nom des alluvions rougeâtres déposées, il a une superficie de 11,5 ha, une profondeur de 10 m, une longueur de 2,8 km. Il est situé à 883 m d’altitude.

Nous passerons la nuit dans un hôtel près du lac. Ambiance et repas très agréable, nous sommes à la montagne et nous profitons vraiment de l’endroit.

Les BOU SENIORS finiront cette journée par un petit Jack.

C’est une longue journée qui s’annonce, nous commençons la journée avec la visite de la surprenante église fortifiée de Prejmer qui date de 1211.

Les murs de l’enceinte bâties en 1461 sont épais de presque 3 mètres et hauts de 12, c’est énorme ! Ces murs sont flanqués de meurtrières et mâchicoulis et de deux bastions pour le rempart de l’église.

Dans ces fortifications se trouvent les chambres de chaque paysan, numérotées pour s’y retrouver entre toutes les familles. Il y en a presque 275, reliées par des échafaudages en bois encore solides.

Les BOU font le tour complet à l’intérieure de l’enceinte qui fait près de 800 m.

Direction Brașov que nous contournons pour aller vers un des sites incontournables de ce voyage la château de Bran.

Le château est redevenu la propriété des Habsbourg, comme il l’avait déjà été avant 1918, au temps de l’Autriche-Hongrie, mais le premier château a été construit par les chevaliers Teutoniques au début du XIII ième siècle bien avant la dynastie habsbourgeoise. Surnommé « le château de Dracula », il est associé, dans la mémoire collective, à Vlad III L’Empaleur (tout aussi improprement que le château de Hunedoara, car il n’y a probablement jamais séjourné : seule la citadelle de Poenari peut lui être associée, mais elle se trouve en Valachie, pas en Transylvanie).

Après notre repas au centre ville nous nous dirigeons vers la château pour le visiter. Depuis le début du voyage c’est la première fois que nous voyons autant de monde, le château fait partie des circuits touristiques courts du pays. On retouvre nos chinois …

Lors de la visite, nous arrivons à un moment dans une pièce dédié à Dracula.

Dans le roman de Bram Stoker, le château de Dracula est situé dans une autre région de Transylvanie : le col de Borgo, et Bran n’y est jamais mentionné. Mais à Borgo, il n’y a aucun château, et Bran correspond assez à l’image que véhicule la mythologie de Dracula. Selon un guide touristique de la région de Bran, Vlad III L’Empaleur, dit « Dracula », après avoir perdu son trône de Valachie, aurait reçu du voïvode Iancu de Hunedoara la tâche de défendre la frontière sud de la Transylvanie. Mais aucun document historique ne corrobore la présence de Vlad Țepeș à Bran et de plus, le château n’était pas propriété de la Valachie pendant le règne de Vlad. Certains sites français rapportent que selon l’historien roumain Mihnea Căpraru, la prétendue présence de Dracula à Bran ne serait que pour le tourisme.

La journée est loin d’être finie, nous revenons vers Brașov pour la visite de la ville.

C’est une ville du centre de la Roumanie, à la courbure des Carpates. Elle est le chef-lieu du judet-de-Brașov. Elle est historiquement une fondation saxonne. Sa forteresse, construite sous le règne d’Étienne Ier de Hongrie au début du xie siècle, a été concédée par son successeur André II en 1211 à l’Ordre Teutonique comme fief de l’ordre avec un ensemble de fortifications puissantes afin de limiter l’effet destructeur des invasions mongoles et tartares venues de l’actuel territoire de l’Ukraine. Après ces invasions, l’ordre se déplaça au nord de l’Europe et la ville continua à se développer avec une population allemande importante et une population roumaine minoritaire jusqu’au début du xxe siècle.

La ville compte environ 250000 h. C’est un centre touristique important et la plus grande station de ski de l’Europe de l’Est. Elle est depuis longtemps un important centre économique.

Cette ville est vraiment très agréable de part sa situation et l’ambiance qui s’y dégage.

La porte Catherine fut construite par la corporation des tailleurs en 1559 à des fins défensives. Elle remplaça une ancienne porte détruite par les inondations en 1526. Elle tire son nom du monastère de Sainte Catherine qui se trouvait à cet endroit auparavant. Elle est la seule porte de la ville datant du Moyen-âge qui a survécu. La tour centrale n’est en fait qu’une partie de la tour d’origine ; des documents mentionnent l’existence d’une structure en bois démolie en 1827.

L’hôtel où nous dormirons cette nuit est idéalement placé près du centre ville. Après avoir pris possession de notre chambre, nous prenons la route de la station de ski de Poiana.

Située à 12 km de Brașov. Elle est située aux pieds de montagnes qui peuvent culminer à 2505 m comme Bucegi. Elle est la plus réputée de Roumanie, et elle dispose du plus vaste domaine skiable.

Située à 1000 m d’altitude. C’est là que nous allons dîner dans un restaurant plutôt atypique, la musique folklorique est au rendez-vous.

Le lendemain c’est déjà notre dernier jour, le programme est aussi très chargé. Notre premier arrêt se fera à Sinaia pour visiter le magnifique Château de Peleș.

Visite personnalisée avec un guide français, il y a du monde mais grâce à notre guide nous sommes passés très rapidement.

La construction du château a été commandée par le prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (qui deviendra le roi Carol Ier de Roumanie en 1881).

Sa construction a duré dix ans, de 1873 à 1883. Il abrite près de 2 000 tableaux et possède 160 pièces.

Après la révolution roumaine de 1989, les châteaux de Peleș et de Pelișor sont réintégrés dans les circuits touristiques. Le château de Foisor reste – comme par le passé – une résidence présidentielle. Les autres bâtiments sont aménagés pour devenir des hôtels, des restaurants, des villas touristiques ou des bâtiments à usage protocolaire.

En 2006, l’État roumain reconnaît la propriété du château à l’ex-souverain de Roumanie, le roi Michel, qui reprend possession de celui-ci le 16 juin 2008. Peleș reste néanmoins ouvert au public en tant que musée.

Il est l’heure de reprendre la route vers Bucarest, petite halte sur une aire d’autoroute toute neuve, les BOU se ravitaillent en boissons et grignotages. Nous arrivons en début d’après-midi dans la capitale pour déjeuner près du palais du parlement que nous allons visiter.

Quand nous arrivons devant le bâtiment c’est une surprise pour les BOU de voir un édifice aussi impressionnant et monstrueux.

Avec sa surface habitable de 350 000 m2, il est l’un des plus grands bâtiments d’Europe avec le marché aux fleurs d’Aaslsmeer (Pays-Bas) et le complexe de bureaux Cœur Défense (France). Enfin, il est le plus grand bâtiment en pierre et le second plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone.

Il est vraiment facile de ce perdre dans ce labyrinthe heureusement nous avons notre guide francophone qui nous accompagne.

D’abord appelé la « maison du Peuple », il est rebaptisé palais du Parlement après la chute de Ceausesu en 1989 et l’installation de la Chambre des députés en 1994. Les Roumains l’appellent encore souvent par son premier nom.

Nous sommes revenu à notre hôtel du premier jour. Après un petit apéro entre BOU dans la chambre (nous avions fait nos réserves lors l’arrêt sur l’aire d’autoroute), nous rejoignons notre groupe pour aller manger au centre ville. Notre guide nous fait découvrir encore quelques endroits historiques. Notre séjour s’achève par un raps dans un restaurant très connu de la ville. Le lendemain retour vers la France.

A très bientôt pour de nouvelles aventures.