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Comme pour l’Europe les BOU ont encore des choses à découvrir en France. Ce road trip va être l’occasion pour eux de visiter de nouvelles régions mais aussi de voir la famille et les amis. Cette boucle va nous faire traverser la France. De Paris à Neuvic (Corrèze) puis Laragne-Montéglin (Hautes-Alpes) et ensuite Antibes (Alpes-Martimes) nous continuerons vers Narbonne (Aude) puis Bruges-Capbis-Mifaget (Pyrénées-Atlantiques) et enfin Mont-de-Marsan (Landes) avant notre retour à Asnières. La BOUMOBILE va chauffer et c’est près de 3000 Km qui vont être parcourus lors de ce tour de France.

Les BOU participants

Et c’est parti direction Neuvic en Corrèze, ce sera pour les BOU une première étape pour avoir des distances moins importantes à parcourir tous les jours. Nous arrivons dans l’après-midi, cela nous permet de découvrir la commune et le barrage en voute de 145 m de long/27 m de haut situé au bout du lac. Notre hôtel est idéalement situé au bord du lac et nous profitons pleinement de ses prestations.

Le lendemain après un excellent petit déjeuner nous partons sous le brouillard et avec une température assez fraiche vers les Hautes-Alpes, nous empruntons les routes touristiques transverses pour éviter les grands axes car nous sommes à la veille du 15 août. La route est longue mais magnifique, nous croisons les bouchons de l’autoroute A7 et nous finissons par arriver en fin d’après-midi à Laragne sans avoir réussi à manger, tous les restaurants étaint pris d’assaut. Changement radical de climat, on est vraiment déjà dans le sud. Papa BOU et Macaron nous attendait avec impatience, apéro et repas sur la terrasse sont au rendez-vous. Nous passerons 3 jours très agréables à marcher et décourvir les alentours de Laragne avec des vues à couper le souffle sur la région.

Le road trip continue direction Antibes par la magnifique route Napoléon. Cette route suit une partie du trajet qu’emprunta Napoléon Ier à son retour de l’île d’Elbe, au début des Cent-Jours. Nous arrivons en fin d’après-midi et nous sommes accueilli dans la maison d’un ami du frère de M. BOU. Nous profitons tout de suite  la magnifique piscine. Le soir ce sera Pizzeria sur le port de Juan-Les-Pins puis feu d’artifice tiré dans le por de Cannes. Nous allons passer 3 jours à nous reposer et à profiter du climat. Les soirées barbecue seront au rendez-vous.

Notre prochaine étape est l’Aude et plus précisément Narbonne. Nous avons réservé une magnifique maison d’hôte à quelques kilomètres de la ville. Après notre installation et après avoir profité de la piscine nous allons passer la soirée à Narbonne.

La commune est traversée par le canal de la Robine, classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1996. Le grand Narbonne compte environ 125 000 hab.

Fondée par les Romains en -118, elle était leur plus ancienne colonie en Gaule (après Aix-en-Provence, -122) et son centre urbain garde trace de nombreux siècles d’histoire (cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur, palais des archevêques, restes de la voie Domitienne…).

La ville est entourée d’un environnement fait de garrigues et de vignes (elle est spécialisée dans le commerce des vins de l’Aude et du Languedoc) ; proche du littoral d’une région très touristique, elle possède une plage de cinq kilomètres de sable fin à Narbonne-Plage.

Son statut de plus ancienne colonie romaine en Gaule lui vaut le surnom de « fille aînée de Rome hors d’Italie ».

Après un excellent repas dans un restaurant situé sur les quais nous découvrons les restes de la Via Domitia. La voie Domitienne est une voie romaine construite à partir de 118 av. J.-C. pour relier l’Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise.

Après une excellente nuit premier petit déjeuner en terrasse dans notre maison d’hôtes, les BOU apprécient beaucoup. C’est parti pour la visite de la région, direction l’Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide. C’est une abbaye cistercienne. Initialement abbaye bénédictine (1093), elle est intégrée à l’ordre cistercien entre 1144 et 1145. Dans la seconde moitié du xiie siècle, elle reçoit d’importants dons en terres d’Ermengarde de Narbonne, puis au milieu du xiiie siècle, d’importants dons en terres et en nature d’Olivier de Termes qui lui permettent de réaliser de nouvelles constructions. Pendant la croisade des Albigeois, elle fut le fer de lance de l’orthodoxie catholique. Au xive siècle, l’un de ses abbés, Jacques Fournier, est élu pape sous le nom de Benoît XII. L’abbaye est classée à partir de 1862 au titre des Monuments historiques.

La visite est très agréable, il fait bon et il n’y a pas beaucoup de monde malgré que nous soyons au mois d’août.

Nous reprenons la route direction le village de Lagrasse.

Le village de Lagrasse est situé dans le Massif des Corbières, au fond d’une vallée traversée par la rivière d’Orbieu. Cette région appelée Basses-Corbières est caractérisée par des collines couvertes de pins et de végétation méditerranéenne. Sur certains coteaux prospèrent des vignes produisant un vin régional.

Le village est admis dans l’Association les plus beaux villages de France, depuis plus de dix ans.

Nous nous promenons dans les petites ruelles forts sympathiques du village, nous découvrons aussi la majestueuse Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse. L’histoire du village se confond avec celle-ci qui débute par l’installation, dans la vallée, de Nimfridius avec quelques compagnons. Ils construisent alors un monastère. Charlemagne, par une charte datée de 778, reconnaît la nouvelle fondation et Nimfridius prend la direction de la communauté. L’abbaye de Lagrasse deviendra plus tard l’une des plus importantes de France.

Nous fesons le tour du village en traversant la rivière Orbieu. Les BOU décident de trouver un restaurant car il est plus que l’heure de manger. Ce sera une terrasse sur l’artère principale du village.

La journée n’est pas encore finie nous allons Villerouge-Termenès pour découvrir notre premier château Cathare.

À partir de 1110 et jusqu’à la Révolution, le château et le village ont appartenu aux archevêques de Narbonne. Villerouge était au cœur d’un vaste domaine, car l’archevêque de Narbonne était le seigneur de nombreux villages des environs et il y percevait des dîmes, des taxes ou des impôts. Pour percevoir ces revenus et gouverner ses vassaux, l’archevêque disposait d’un bayle (ou bailli), et Villerouge était au centre de la baylie. Les archevêques de Narbonne s’efforcèrent de fortifier cette place qui s’impose par sa robustesse. La grosse tour ou donjon de l’angle sud-est comporte trois salles superposées, aux murs très épais, dans lesquels ont été aménagés des escaliers. On parvient à une terrasse crénelée. Cette citadelle a sans doute été construite au xiiie siècle, pendant le troisième quart du siècle peut-être.

Le château a joué un rôle important durant la croisade contre les Albigeois. Le dernier « Bon homme » cathare, Guilhem Bélibaste, y fut brûlé vif le 24 août 1321. Le château, alors en ruines, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 

Nous finissons la journée à Narbonne pour profiter du soleil et d’un repas en terrasse.

Le lendemain c’est toujours le beau temps qui nous attend, nous profitons de notre maison d’hôtes et nous apprécions notre petit-déjeuner au bord de la piscine.

Aujourd’hui direction le nord de Narbonne avec une première étape sur le canal du midi et plus précisément au Somail.

Creusé par Pierre-Paul Riquet au xviie siècle pour relier l’océan Atlantique à la Méditerranée, le canal du Midi, nommé également canal du Languedoc ou canal de communication des Deux-Mers, traverse le territoire du sud minervois. Le canal est achevé en fin 1682. Le port du Somail est alors construit comme étape de couchée. Ce site protégé est inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

Divers bâtiments du Somail datent de la construction du canal :

  • la chapelle, construite entre 1672 et 1693, recevait non seulement les nautoniers, mais aussi les voyageurs,
  • le pont de pierre en dos d’âne à une arche en plein cintre construit avant 1683,
  • le bâtiment de l’auberge, en 1684, servait à « la couchée », le Somail étant une étape importante du voyage avec son hôtellerie.
  • les entrepôts,
  • la glacière est la seule restante du Canal. C’est un petit édifice voûté de plan circulaire à deux niveaux séparés par un plancher.

Le pont vieux sur le canal du Midi, l’ancienne glacière, la chapelle, l’ancien bâtiment du garde et l’ancienne auberge sont inscrits monuments historiques par arrêté du 11 août 1998.

Après une découverte rapide de l’endroit, les BOU reviendront un soir pour venir y manger.

Nous continuons notre route vers Minerve. C’est une commune située dans le département de l’Hérault en région Occitanie.

Capitale historique du pays minervois, cette petite commune accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs. Trouvant dans le tourisme et la production de vins de qualité les deux piliers de son activité, Minerve a été inscrite à la liste des Plus beaux villages de France. L’extraordinaire environnement naturel (gorges de la Cesse et du Brian, pont naturel, causse) de la commune lui vaut l’essentiel de son attrait touristique, partagé avec sa tragique histoire : le premier bûcher de la Croisade des Albigeois.

Les BOU veulent toujours tout découvrir des endroits où il passent en marchant et en passant par les chemins de traverse. Nous descendons des remparts pour remonter sur la colline qui fait fasse au village, la vue est magnifique.

Mais il est temps de manger, nous devrons une endroit formidable, petite terrasse à l’ombre. Magnifique cheminée pour déguster des plats cuits au feu de bois. Nous reprenons la route direction Cabrespine pour découvrir le gouffre.

Le Gouffre de Cabrespine, une des plus grandes grottes du monde ouvertes au tourisme, domine le village de Cabrespine dans le département de l’Aude, à proximité du pic de Nore point culminant de la Montagne Noire.

Il fait partie de l’ensemble de 24 grottes à concrétions du sud de la France inscrite par l’UNESCO en 2000 sur la liste indicative du patrimoine mondial naturel, antichambre de la liste du patrimoine mondial.

Connu pour ses dimensions importantes de 80 m de large pour 250 m de profondeur, il est réputé à travers le monde pour sa richesse en formations. Aussi appelé « Gouffre géant de Cabrespine », son entrée actuelle est constituée par la grotte de Gaougnas.

La passerelle en verre donnant sur le gouffre est impressionnante. La visite est très rafraîchissante, on fait même vieillir du vin dans cette grotte.

La journée n’est pas finie nous nous dirigeons vers Lastours pour découvrir les châteaux. C’est parti pour une marche en montée et au soleil de près de 2 heures mais nous ne serons pas déçus par les paysages.

Les châteaux de Lastours sont quatre châteaux du pays cathare situés dans la commune de Lastours dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon. Les quatre châteaux sont construits sur un éperon rocheux au-dessus du village de Lastours, isolés par les profondes vallées de l’Orbiel et du Grésillou. Ils étaient le verrou du Cabardès d’où le nom du château principal : Cabaret. Ils sont bâtis à 300 mètres d’altitude dans le même axe : Cabaret, la Tour Régine, Surdespine et Quertinheux légèrement en retrait. Le site est classé monument historique depuis 1905 et des fouilles archéologiques sont toujours en cours.

Ces quatre châteaux font partie d’un seul ensemble même s’ils n’ont aucune structure en commun. Le contexte naturel du site a permis de faire l’économie d’une forteresse de grande taille. Les plans ont été adaptés aux rochers sur lesquels ils sont construits. La construction est parfois hétérogène du fait de l’étalement des remaniements effectués sur les châteaux.

Comme promis nous repassons par le Somail pour prendre un superbe apéro dînatoire avant de rejoindre notre maison d’hôtes qui se trouve à quelques kilomètres.

Nouvelle journée de découverte très orientée châteaux Cathares.

Direction le château d’Aguilar qui situé à l’est de Tuchan, dans le département de l’Aude. C’est un château datant du xiie siècle dont la construction continue durant le xiiie et le xive siècle. Château féodal aux mains de la famille de Termes il devient au xiiie siècle une forteresse royale.

On ne peut pas dire que ce soit la foule, nous sommes quasiment les seuls à faire la visite. La vue d’en haut est magnifique et le temps se prête parfaitement à la découverte de ces châteaux.

Direction maintenant le château de Guéribus, Il y a un plus de monde mais cela reste très raisonnable.

Cette forteresse, perchée sur un piton rocheux à 728 mètres d’altitude, domine le village de Cucugnan où les BOU iront déjeuner après leur visite. Le château de Quéribus, dont l’existence remonte sans doute au X ième siècle, était un des points de défense du pays cathare. Après sa prise en 1255, il est intégré au dispositif de défense de la frontière de la France avec l’Aragon. L’annexion du Roussillon par la France (traité des Pyrénées, 1659), qui recule la frontière jusqu’aux Pyrénées, diminue fortement son importance stratégique. Le château se dégrade jusqu’en 1951, date à partir de laquelle il est progressivement restauré.

La vue est majestueuse, on aperçoit le massif des Corbières, la plaine du Roussillon et les Pyrénées.

Construit en plusieurs fois, les murs du donjon ont été renforcés et l’épaisseur des murs atteint plusieurs mètres. La géométrie polygonale de la structure permet de réduire les effets dévastateurs des projectiles. À l’intérieur, la salle gothique contient deux pièces (la cave et la salle principale) et est éclairée par une imposante fenêtre. L’intérieur étonnant de cette structure tranche avec l’aspect massif de la tour. En effet, la salle contient les restes d’une cheminée sur le mur Ouest. Un imposant et superbe pilier retient la voûte nervurée de quatre croisés d’ogives. Le culot du pilier est de type pyramidal et soutenait le plancher qui séparait la salle principale de la cave. Le pilier central de la salle gothique garde son mystère : c’est le seul cas d’une chapelle située au cœur d’un donjon.

Nous redescendons vers le charmant village de Cucugnan pour déjeuner d’ailleurs dans le restaurant du Curé.

Le Curé de Cucugnan est un sermon recueilli par Auguste Blanchot de Brenas en 1858, qu’Alphonse Daudet a rendu populaire sous la forme d’une nouvelle publiée dans L’Événement du 28 octobre 1866, puis dans les Lettres de mon moulin en 1869.

Les BOU apprécient beaucoup l’endroit, peu-être un peu trop car MME BOU va faire un magnifique roulé-boulé. Cela signe notre départ vers notre gîte…

Nous soignons la pauvre MME BOU qui reprend du poil de la bête. Nous marchons un peu sur le bord du canal qui est tout proche de notre maison d’hôte puis nous mangeons un petit encas arrosé d’un sympathique petit vin blanc de la région en terrasse au bord de la piscine.

Le lendemain nous prenons la direction de la mer en commençant par la visite de Terra Vinéa.

C’est un voyage dans les profondeurs de la terre, l’un des plus beaux sites oenotouristiques du monde.

Un petit train nous amène à la porte d’entrée du plus grand chai souterrain du Sud de la France.

La galerie entièrement rénovée permet d’assister à un spectacle de son et lumière grandiose.

On plonge dans la cathédrale souterraine pour un voyage à travers l’histoire du vin, sur les traces des romains grâce à une reconstitution d’une villa Gallo Romaine, en passant par l’époque médiévale mise en scène au travers de la présentation d’une taverne.

Les galeries souterraines permettent de découvrir une multitude de musées retraçant l’histoire de la vigne et des vignerons, vieux outils, atelier du forgeron, atelier du tonnelier, galerie des mineurs, … Autant de scènes reconstituées qui vous feront revivre les gestes de nos ancêtres.

Nous nous dirigeons maintenant vers le bord de mer et le village de Peryac-de-Mer. Nous sommes au bord de l’étang de Bages-Sigean. Nous nous promenons un peu dans le village et au bord de l’étang mais impossible de trouver un restaurant pour déjeuner. Nous reprenons la voiture pour aller vers Gruissan.

En chemin nous nous arrêtons à Bages où nous trouvons finalement un super restaurant gastronomique avec vue sur l’étang. Le village de Bages a les pieds dans l’eau, bien que l’agriculture, incluant bien sûr, la viticulture, ait constitué son activité essentielle, Bages est surtout considéré comme un village de pêcheurs.

Les BOU ont bien mangés ils peuvent maintenant apprécier du bord de l’étang ce village de pêcheurs. Nous repartons maintenant vers Gruissan, pour cela nous passons au porte de Narbonne. En fait nous sommes vraiment en banlieue de la ville.

Arrivée à Gruissan nous marchons vers le centre ville.

Gruissan est une commune entre l’étang de Gruissan et l’étang du Grazel constituée de ruelles circulant autour d’un gros bloc de calcaire sur lequel se situent les restes d’un ancien château, la tour barberousse. Le village est donc une circulade.

À compter du Moyen Âge, l’histoire de Gruissan est intimement liée à l’archevêque de Narbonne, qui était le seigneur de Gruissan et à son château situé sur une butte calcaire qui à l’époque romaine émergeait de la mer et constituait un haut lieu de défense stratégique du port de Narbonne.

Les nombreuses ruines qui subsistent au sommet de la butte seront classées en tant que monument historique en 1948. Restauré et consolidé pour être rendu accessible et mis en valeur, le château est aujourd’hui un lieu très fréquenté par les touristes et est devenu le symbole du village.

En tout cas des ces ruines les BOU ont un vue imprenable sur la ville et les étangs.

Retour à notre maison d’hôtes après une journée encore magnifique pleine de découvertes. Le lendemain direction le château de Peyrepertuse, surement à des  plus beaux château Cathare.

Le château se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d’altitude, en haut d’une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l’entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.

La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L’entrée principale se trouve du côté nord, mais à l’époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd’hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l’éperon est exceptionnel) et on peut terminer l’ascension par une voie d’escalade.

Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste »car c’est le plus grand des cinq châteaux et qu’il était aussi vaste que Carcassone.

Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l’annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu’à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien nationa en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu’à aujourd’hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.

Après cette visite assez physique, les châteaux Cathares cela se mérite, nous redescendons vers le village pour trouver un restaurant pour manger, le hasard fait souvent bien les choses, nous trouvons une excellente table, température idéale et repas en terrasse comble les BOU.

Mais la journée n’est pas fini, pas de sieste pour les BOU nous prenons la route vers les gorges de Galamus. Nous garons la voiture à l’entrée des gorges puis nous continuons à pied pour profiter pleinement du paysage.

L’Agly ou « rivière des aigles » qui coule au fond des gorges de Galamus est un petit fleuve côtier qui a creusé cette entaille profonde de plusieurs dizaines de mètres dans la roche. Les gorges sont géologiquement constituées de calcaires et de dolomies du Jurassique inférieur au Crétacé inférieur(entre -205 et -108 millions d’années). Ces roches ont modelé un relief âpre et tourmenté.

Elles sont orientés suivant l’axe nord-sud sur une distance de km. On y trouve l’ermitage de Saint-Antoine de Galamus, en contrebas de la route départementale D7 reliant Saint-Paul-de-Fenouillet à Cubières-sur-Cinoble. L’ermitage est à une altitude de 376 mètres.

C’est vraiment une belle découverte géographique. Notre dernier dîner aura lieu dans un cadre très sympathique dans un restaurant près de notre maison d’hôtes.

Le lendemain direction une nouvelle région, nous allons dans les Pyrénées Atlantiques à Bruges-Capbis-Mifaget, où le frère de MME BOU nous attend. Dès notre arrivée nous ne manquons pas de nous promener dans le village où la vue sur les Pyrénées est magnifique.

Le temps est magnifique et nous profitons de ces quelques jours pour nous oxygéner dans les montagnes. C’est vraiment très agréable de marcher sans quasiment personne, avec comme environnement le silence, la montagne et quelques vaches et chevaux…

Après une très bonne soirée et un bonne nuit, nous allons à Pau que nous connaissons bien mais dont il reste des endroits à découvrir. Déjeuner très agréable dans la vieille ville sur la place près du château.

Ensuite nous marchons dans un parc que le frère de MME BOU nous fait découvrir, il part du château et s’enfonce dans la ville. C’est la découverte de nouveaux points de vue. C’est déjà notre dernière soirée à Bruges. Le lendemain nous ferons une halte à Mont-de-Marsan chez une amie de MME BOU qui va nous accueillir comme des rois.

Après une excellente nuit. Retour sur Paris par l’autoroute.

A très bientôt pour de nouvelles aventures.