RT Doubs/Jura

C’est la canicule en région parisienne, c’est le moment de s’échapper des villes. Direction le Doubs et le Jura à la découverte de citadelle, de château, de cascades, de lacs et de sources. Tout cela va amener un peu de fraicheur aux BOU. La BOUMOBILE a été révisée, elle est en pleine forme. C’est parti.

Les BOU participants

Première étape de ce road trip la ville fortifiée de Langres, commune d’environ 9000 h située dans le département de la Haute-Marne. Souvent une des villes les plus froides, en raison de son climat semi-continental et de sa situation en hauteur à 458 m d’altitude qui l’expose aux vents de tous les côtés.

Après avoir pris notre chambre dans un hôtel du centre ville nous allons faire le tour de la fortification. L’enceinte de Langres regroupe les fortifications de la place forte qui ont protégé la ville haute, ancien oppidum des Lingons, jusqu’au XIX siècle.

Les remparts de Langres ont été construits et modifiés sur 2 000 ans. Elle comporte 12 tours, 7 portes et 3,5 km de remparts. La ville est jumelée avec une ville anglaise.

Autrefois il y avait un train à crémaillère pour monter de la gare jusqu’aux remparts (jusqu’en 1971).

Maintenant il y a 2 petits funiculaires qui permettent de monter des parkings. Mme BOU adore.

M. BOU est content, il a son chemin de traverse.

Encore M. BOU avec une petite pose en mode chevalier.

Nous arrivons à la fin du rempart où se trouve la Tour de Navarre. Il s’agit de la tour d’artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 m, sa hauteur de 20 m et sa vingtaine d’embrasures de tir réparties sur 4 niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 m d’épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées.

Direction le centre de la ville, il fait très chaud une petite glace s’impose, suivi d’un apéro bien mérité.

Voilà la statue d’une illustre habitant de la ville, M. DIDEROT, né à Langres le 5 octobre 1713. Ecrivain connu de son vivant comme le maître d’œuvre de l’Encyclopédie.

Voilà la cathédrale Saint-Mammès. De style Roman-Gothique construite au XII siècle.

Petite pose à l’hôtel pour réserver notre restaurant. Ce soir nous dînons près des remparts. Excellent repas avec amuse-bouche, entrée, plat et dessert. La classe !

Qui s’achève par un petit Cognac sur la terrasse de l’hôtel.

Le lendemain direction Besançon, Mme BOU est en pleine forme.

C’est une ville d’environ 120 000 h situé dans le département du Doubs. Établie dans un méandre du Doubs, la cité joue un rôle important dès l’époque gallo-romaine, capitale des Séquanes. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse. Voici le square Castan. Il abrite les vestiges archéologiques d’un théâtre gallo-romain et un jardin à l’anglaise.

Il est situé à côté des maison des frères Auguste et Louis Lumière et de Victor Hugo qui sont nés à Besançon.

Nous nous dirigeons vers le Square Granvelle pour aller déjeuner, il fait encore très chaud aujourd’hui, nous trouvons un restaurant à l’ombre dans une petite rue près du théâtre Ledoux.

On est pas bien là avec notre rosé bien frais.

Mme BOU apprécie beaucoup les plats qui nous sont proposés.

C’est pas tout cela, malgré la chaleur le moment est venu d’aller visiter la citadelle. Notre hôtel est idéalement placé pour cela, mais une montée avec plein d’escaliers en plein cagnard nous attend.

Mme BOU fait une pose pour profiter de la magnifique vue sur le Doubs.

Nous entrons enfin dans la citadelle où il y a beaucoup de choses à découvrir. Ce n’est pas qu’une forteresse avec des musées, il y a aussi un Naturalium, un Aquarium, un Instarium, un Noctarium.

Pour faire plus ample connaissance l’histoire du lieu, direction la Chapelle Saint-Étienne, au cœur du site : un spectacle multimédia nous y transporte dans le temps et l’espace, à la découverte des moments forts qui ont marqué Besançon et le monument.

La balade se poursuit dans le bâtiment des cadets, avec l’espace Vauban : 4 salles d’exposition y dévoilent toutes les clefs pour comprendre le site. Ensuite nous entrons dans le jardin zoologique, ce sanglier ne semble pas du tout s’intéressait à nous.

Du haut de ses remparts, trois siècles nous contemplent, achevé en 1684, ce chef d’œuvre d’architecture bastionnée créé par Vauban est considéré comme l’une des plus belles citadelles de France.

Nous continuons la visite avec les chemins de ronde, longs de près de 600 m, larges de 5 à 6 m et hauts de 15 à 20 m, pour profiter de panoramas uniques sur la ville de Besançon et le cadre naturel d’exception qui l’entoure.

De part et d’autre du corps de place, les guérites du Roi et de la Reine dominent le site et sont le point de départ de votre découverte des chemins de ronde. Voilà la reine BOU.

Surplombant de plus de 100 m la vieille ville de Besançon enserrée dans un méandre du Doubs, elle offre aussi de beaux points de vue sur les collines alentours. 

Les BOU apprécient beaucoup l’endroit.

Nous terminons avec les salles dédiés à la région. Cela fait déjà plus de 3 h que nous sommes dans la citadelle, le moment est venue de descendre vers le centre-ville, au revoir M. Vauban.

Des escaliers nous mènent directement à la porte Rivotte. C’est un édifice militaire construit entre le XVI et le XVII siècle. Elle est l’une des 2 dernières portes de ville de Besançon, avec la Porte taillée (la porte noire n’étant pas une porte mais un arc de triomphe), encore en élévation.

Retour à notre superbe chambre d’hôtel (climatisé car on a vraiment besoin) avant d’aller dîner. En passant nous découvrons la porte Noire. C’est un arc de triomphe gallo-romain de 16,56 m édifié sous l’empereur romain Marc Aurèle au II siècle. On aperçoit la cathédrale Saint-Jean. Construite entre le XII et le XVII siècle elle comprend des parties romanes, gothiques et baroques. 

Nous dînons en terrasse place Granvelle. Ce sera croque madame pour M. BOU.

Et une belle salade pour Mme BOU.

Le lendemain très bon petit-déjeuner dans une cave voutée, cet hôtel était vraiment superbe, Mme BOU l’a bien senti avec cette très belle photo de l’entrée.

Nous partons maintenant vers Ornans, direction notre premier arrêt le Belvédère de la Roche de Haute-Pierre (882 m). Il domine la Loue située à 200 m en contrebas et offre un panorama grandiose sur toute la vallée et au-delà.

Par temps dégagé on peut même apercevoir le Mont Blanc au loin. Mais là on a Mme BOU ce qui est encore mieux.

Et avec les BOU c’est la classe.

Nous descendons maintenant dans la vallée pour rejoindre la source de la Loue. C’est une rivière de 122 km, des 2 départements du Doubs et du Jura, résurgence et affluent gauche du Doubs et sous-affluent du Rhône par la Saône..

Tient voilà les BOULOUE.

La Loue a été souvent peinte par Gustave Courbet qui est né à Ornans. Notre prochaine étape.

Un peu de marche et nous voilà à notre restaurant. Ce sera crêpe au Comté pour M. BOU.

Et saucisse de Morteau pour Mme BOU.

Après ce bon moment nous reprenons la route vers le Belvédère du Moine. Magnifique point de vue sur la vallée de Mouthier-Hautepierre creusée par la Loue. Le matin nous étions de l’autre côté.

Direction maintenant Ornans où se trouve notre hôtel mais avant cela, un petit selfie des BOU.

Ornans est une commune d’environ 4400 h située dans le département du Doubs. Ornans est un centre culturel et touristique situé au cœur du premier plateau du massif du Jura, dans la vallée de la Loue.

Nous nous installons dans notre hôtel situé en plein centre. Puis malgré la chaleur en avant pour la découverte de la ville. Elle bénéficie d’un patrimoine riche avec 12 monuments historiques inscrits ou classés, de nombreux hôtels particuliers et ses maisons dont les façades baignées par la rivière lui valent le surnom de « petite Venise comtoise ».

Ville natale du peintre Gustave Courbet à qui elle a inspiré de nombreux tableaux dont le célèbre Un enterrement à Ornans, elle abrite un musée consacré à l’homme et à ses œuvres qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs chaque année.

Il fait vraiment très chaud, nous allons boire un coup dans une brasserie en bord de Loue. Ensuite nous commençons à chercher un restaurant pour le soir.

Nous en trouvons un qui nous convient très bien, planche de fromage pour Mme BOU.

Et de charcuterie pour M. BOU.

Retour à l’hôtel pour profiter de la clim pour une bonne nuit de sommeil. Le lendemain direction Pontarlier pour notre première étape de la journée. Nous prenons la route touristique qui longe la Loue.

Pontarlier est une ville d’environ 17 000 h située dans le département du Doubs. Géographiquement, Pontarlier est située à plus de 800 m d’altitude dans le massif du Jura. La commune revendique être la deuxième ville la plus haute de France après Briançon.

C’est déjà l’heure de déjeuner, les BOU ont repéré une terrasse dans une brasserie de l’artère principale. Et oui ce sera coquillette pour M. BOU.

Et poke bowl pour Mme BOU.

Le moment est venu d’aller visiter le château de Joux qui n’est qu’à quelques kilomètres d’ici. Mme BOU est prête.

 Le château surplombe la cluse de Pontarlier ouvrant le passage vers la Suisse dans le massif du Jura. On y accède par un petite route à la sortie de Pontarlier. Le château de Joux est un exemple d’architecture militaire développée de façon continue du Moyen Âge au XIX siècle. Schématiquement, la partie la plus ancienne est le donjon médiéval et le mur Ouest de la troisième enceinte (qui donne du côté du Doubs).

Viennent ensuite la première enceinte, la tour du fer à cheval, le magasin à poudre et l’entrée de la troisième enceinte avec son pont levis. Le glacis, le chemin couvert et la troisième et quatrième enceintes ont été reprises par Vauban avec un tracé bastionné.

La partie Ouest de la cour du donjon (« escalier » gris donnant sur la Rochette), la seconde enceinte avec sa guérite en pierre et son escalier miné à trappe amovible datent du XIX siècle. la cinquième enceinte et le plateau de la Rochette ont été totalement reprises par Joffre entre 1879 et 1881.

Ca c’est de la cheminée comme Mme BOU les aime.

Voici l’escalier à vis avec un monte-charge central descendant à 30 m sous terre relie la cour du donjon aux galeries souterraines.

Et encore plus impressionnant le grand puits. On pensait qu’il avait été creusé par les serfs brutalisés par Amaury et qui auraient péri nombreux. Depuis, des textes ont montré que c’est Vauban qui le fit creuser. À l’origine, il faisait 147 m et allait 10 m sous le niveau du Doubs. Il y avait une cage d’écureuil au sommet du puits pour remonter l’eau.

Après cette visite très intéressante, nous allons maintenant vers le Lac Saint-Point (Malbuisson) avec un petit arrêt à la source bleue. C’est une source karstique/résurgence, une cascade et un ruisseau, qui se jette dans le lac. Depuis le 27 décembre 1913, la source fait partie des sites classés du Doubs pour son eau bleu-vert/turquoise translucide.

Direction Malbuisson où se trouve notre magnifique hôtel situé au bord du lac. Les BOU s’installent et profitent.

Petite balade au bord du lac. C’est le neuvième parmi les plus vastes lacs naturels de France Métropolitaine. 

Situé sur un plateau du Haut-Doubs à l’altitude de 849 m, il est traversé par le Doubs, qui le rejoint quelques kilomètres après sa source. Ce plan d’eau s’étire sur une longueur d’environ sept kilomètres pour une moyenne de 800 m de large. 

Il fait très chaud, Mme BOU n’en peut plus. Une petite glace s’impose. Ce soir nous dînons à l’hôtel, nous sommes VIP car seul les clients peuvent y manger ce soir. Petit crémant avant le repas sur la terrasse face au lac.

Le menu de ce soir n’est pas banal pour un d’été, ce sera fondue savoyarde.

Nous terminons la soirée par un petit Cognacq, les BOU sont au top. Le lendemain super petit déjeuner très apprécié par Mme BOU. Jus d’orange pressé oblige.

C’est parti pour une nouvelle journée très intense, première étape Mouthe située à 945 m où se trouve la source du Doubs.

Le Doubs est une rivière française et suisse de 453 km affluent de la Saône et par conséquent un sous-affluent du Rhône.

Les BOU apprécient la fraicheur de l’endroit.

Nous allons maintenant vers les Gorges de la Langouette. Ce sont une faille spectaculaire et pittoresque, d’environ 1 km de long, 15 à 47 m de profondeur, et 4 m de large au plus étroit, creusée par l’érosion de la roche calcaire par la Saine (rivière de 19 km, affluent gauche de l’Ain) depuis des millions d’années, parsemée de nombreuses marmites de géants.

Une cascade de 10 m de haut, d’un débit saisonnier régulé par un ancien barrage à vanne, avec un débit record historique de 140 m3/s, a alimenté par sa force hydraulique, un ancien site industriel, dont un ancien moulin/scierie de 1871 (détruit par incendie en 1959), et une petite centrale hydroélectrique de montagne du début du XX siècle, pour alimenter la commune.

Un endroit idéal pour du canyoning.

Très spectaculaire, n’est pas les BOU.

On enchaine avec le belvédère des 4 lacs (Narlay, Ilay, Petit et Grand Maclu) qui est à quelques kilomètres.

On profite d’un panorama époustouflant avec une caractéristique toute particulière : leur pourtour blanchâtre. Cette « boue de craie » est une spécificité due à un phénomène chimique entre la craie, qui tapisse le fond des lacs, la profondeur, et la chaleur.

Nous nous dirigeons maintenant vers les cascades du hérisson. Mais avant cela nous allons déjeuner, un bon steak pour M. BOU.

Et oui une tartiflette pour Mme BOU.

Cela va nous permettre d’avoir un peu de force pour notre randonnée d’environ 3 h. Les cascades du Hérisson et leur vallée sont un des plus grands sites naturels de la région. Ici ce n’est pas 1 mais 7 chutes d’eau qui se succèdent en forêt ! Le torrent du Hérisson est formé des eaux des lacs de Bonlieu et d’Ilay et suit ainsi un parcours de 3,7 km.

Les paysages que l’on rencontre peuvent parfois très surprenants.

On peut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’eau.

L’avantage c’est que nous sommes en forêt, la température est plus supportable. Et avec la canicule c’est appréciable.

Après avoir découvert l’ensemble des cascades, retour à grande vitesse au parking où se trouve la BOUMOBILE car nous avons un rendez-vous dans un musée atypique à Lons-le Saunier. Nous arrivons juste à temps pour prendre notre chambre d’hôtel avant d’aller à pied au musée de la Vache qui rit.

Créée en 2009 à l’initiative de Catherine Sauvin, petite fille de Léon Bel, La Maison de La Vache qui rit est bâtie sur le site même où est née la marque en 1921, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura.

Depuis son ouverture, La Maison de La Vache qui rit est le lieu de référence de la mémoire de la marque. Elle offre aussi un regard unique sur l’une des aventures industrielles et marketing françaises les plus impressionnantes du 20e siècle.

Au-delà d’un musée, cette maison est aussi l’espace de réinterprétation de l’ADN d’une marque et des valeurs d’un groupe familial.

C’était un moment très sympa, très apprécié par les BOU. Nous allons maintenant découvrir le centre ville. Lons-le-Saunier avec environ 17000 h est située dans le département du Jura. Elle est située à une altitude de 255 m.

Elle doit son nom à ses sources salées, d’abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Age, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.

C’est l’heure de la recherche active d’un restaurant pour dîner, nous en trouvons un très gastronomique.

Et voilà c’est la fin de notre Road trip, retour le lendemain sur Paris. A très bientôt pour de nouvelles aventures.