Faux départ pour la mer rouge, notre croisière est annulée suite à une grève surprise à Orly, pas de chance car c’était le seul aéroport concerné, mais les BOU ne se laissent pas aller. M. BOU organise en urgence un road trip dans le Cotentin. Région qu’ils n’ont pas encore découverte ensemble.
Les BOU participants
Avant de commencer quelques images pour illustrer le voyage le plus court des BOU, Maison-Orly-Maison. Voilà les billets d’avions car nous étions enregistrés.
Et puis le petit déjeuner à Orly, les BOU étaient à bloc pour partir mais finalement ce sera une toute autre destination avec aussi la mer, mais pas la même.
Bon c’est parti pour notre road trip dans le Cotentin avec une première étape aux Roches de Ham. Avant de faire notre randonnée, petite crêpe complète avec du cidre.
Elles constituent un site naturel situé au sud de Saint-Lô, au cœur du bocage normand, avec ses haies vives encadrant les parcelles de prés. Il s’agit d’une paroi de schiste culminant à 111 m, présentant un aplomb vertigineux au-dessus du fleuve Vire et offrant un vaste panorama à son sommet.
M. BOU avait repéré un chemin de randonnée, nous l’empruntons pour descendre vers la Vire. MME BOU hyper à l’aise pose devant la Roche.
M. BOU indique bien sûr le chemin du retour.
La Vire est un fleuve côtier de Normandie, dont le cours, long de 128,4 km, traverse les départements du Calvados et de la Manche, baignant successivement les villes de Vire, Saint-Lô et Isigny-sur-Mer, pour finir par se jeter dans la Manche.
Après une belle balade de plusieurs kilomètres, nous reprenons la route direction notre première étape, la ville de Saint-Lô. C’est la Saint-Valentin et cela se voit. Notre hôtel est idéalement situé pour découvrir la ville à pied.
Saint-Lô avec environ 20000 h est la deuxième plus grande ville de la Manche par le nombre d’habitants après Cherbourg-en-Cotentin, elle accueille la préfecture du département.
Ville martyre de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Lô fut décorée de la Légion d’honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines ». Depuis 2014, la ville connaît une réhabilitation progressive de son centre historique.
Nous montons sur les remparts où se trouve la tour des Beaux Regards.
Voici l’entrée principale de la ville avec en arrière plan l’église Notre-Dame de style gothique érigée sur quatre siècles à partir de la fin du XIII siècle .
C’est la Saint-Valentin cela ne va pas être facile de trouver un restaurant pour ce soir, nous nous rabattons sur le restaurant de l’hôtel. Pas forcément au top au niveau du menu, mais le service et le calme font la différence. M. BOU attend sagement son amuse gueule.
MME BOU est très sage aussi et s’interroge sur ce qu’elle mange.
Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, c’est parti pour une journée bien remplie et très ensoleillée. Première étape la plage d’Utah Beach.
C’est l’appellation d’une des 5 plages du débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Plage la plus à l’ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche, les 4 autres se trouvent sur la côte du Calvados. Utah Beach s’étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ 5 km de long, avec une zone d’assaut principal à hauteur de Varreville.
Elle fut ajoutée aux plans initiaux du débarquement, du fait d’un plus grand nombre de chalands de débarquement finalement disponibles et permettait ainsi d’avoir une tête de pont plus proche du port de Cherbourg.
La 2 ième DB, commandée par le général Leclerc, y débarqua le 30 juillet 1944. Le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui qui atteignit à la fin de la première journée les résultats les plus proches des objectifs initiaux des Alliés.
Petite photo souvenir des BOU.
Nous nous dirigeons maintenant vers Sainte-Mère-Eglise. La commune est connue pour être l’une des premières communes de France continentale libérées le 6 juin 1944.
L’église Notre-Dame est connue pour son clocher auquel est resté accroché le parachute de John Steele, lors de l’opération Albany au début de la bataille de Normandie.
Nous remontons maintenant vers Barfleur située en bord de mer, gratifiée du label « Les plus beaux villages de France », visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d’un patrimoine de qualité.
Les BOU apprécient beaucoup l’endroit surtout avec ce soleil et ce calme.
D’ailleurs ils décident d’y déjeuner en terrasse. Belle pièce de viande pour M. BOU.
Et moules pour MME BOU.
Direction maintenant le phare de Gatteville situé à la pointe de Barfleur. Il est relié à la terre ferme par une jetée en granit. Les courants forts au large de la pointe, et les nombreux naufrages, dont le plus célèbre est sans doute celui de la Blanche-Nef, ont rendu indispensable l’édification d’un phare.
Le phare, construit par l’architecte Charles-Félix Morice de la Rue et inauguré en 1835, avec 11 000 blocs en granit rose de Fermanville, pesant au total 7 400 t, est une haute tour cylindrique de 74,85 mètres, ce qui en fait le second plus haut phare d’Europe. Sa tour, construite au centre d’un soubassement de deux niveaux, a un diamètre à la base de 9,25 m et de 6 m à la passerelle. Cela vaut bien une photo des BOU.
Voici les fameux blocs de granit qui encercle le phare.
Encore une occasion pour M. BOU de faire le malin.
Nous nous dirigeons maintenant vers la pointe des Mares. C’est vraiment très beau.
Ensuite nous allons découvrir le Cap Lévi. C’est une zone de 213 ha sur les falaises et l’estran, est une avancée de terre située dans la Manche près de Fermanville.
La présence de hauts-fonds et de courants puissants a rendu nécessaire la construction d’un phare XIX siècle pour protéger la progression des navires vers le port de Cherbourg. Détruit en 1944, le vieux phare a été remplacé par une tour de 36 m de haut en 1947.
Un sentier de randonnée nous permet d’apprécier ce très bel endroit.
Direction maintenant Cherbourg-en-Cotentin qui n’est qu’à quelques kilomètres. Notre superbe hôtel nous attend pour 2 nuits. MME BOU adore la vue sur la passerelle Michel Legrand.
Hélas la pluie nous a rejoint, cela ne nous empêche pas découvrir la ville. Ce soir c’est super resto avec Homard M.BOU. Il est pas beau le gars !
MME BOU n’est pas en reste avec un super menu gastronomique avec des huitres.
Même l’entrée de M. BOU est une tuerie !
Le lendemain il pleut vraiment, heureusement nous avons prévu la visite de la cité de la mer qui n’est pas très loin de notre hôtel.
C’est un parc scientifique et ludique, inauguré le 29 avril 2002, consacré à l’exploration sous-marine et à la découverte des grandes profondeurs, complété en 2012 par un nouvel espace Titanic, retour à Cherbourg.
Elle a pris place dans l’ancienne gare transatlantique Art déco inaugurée en 1933. Pour cela on passe par les espaces d’embarquement.
Puis on arrive dans la majestueuse salle des bagages où l’on peut voir des films sur l’émigration aux Etats-Unis.
Ensuite on descend un escalier qui nous fait entrer dans l’exposition Titanic.
On peut y avoir un film qui retrace toutes les étapes du naufrage à travers les messages échangés entre les navires. C’est très bien fait.
On peut y voir aussi une reconstitution de certaines parties du paquebot, comme ce couloir.
Dans la cité de la mer il y aussi la possibilité de visiter le sous-marin nucléaire Le Redoutable. C’est le premier sous-marin de ce type construit par la France. Il fait partie d’une classe de sous-marins qui comprenait 6 navires. Propulsé par un réacteur nucléaire à eau pressurisée, il emportait 16 missiles à tête nucléaire de type M20 et était armé par un équipage de 135 personnes. Sa construction a débuté en 1964 et il est entré en service en 1971. Il a été désarmé en décembre 1991.
M. BOU mesure le monstre des mers.
Allo, bon je vais rentrer dans le sous-marin. A bientôt merci et bonne chance.
Et hop c’est parti équipé de nos casques audio. Voilà la tranche missile.
Bon MME BOU tu montes ou tu descends.
MME BOU est chargée des machines.
Et M. BOU de la restauration.
Et bien sûr des torpilles, torpido lauss.
Cette visite était vraiment très bien, on recommande, en plus on avait pas trop de monde.
Dernière chose à voir c’est bien sûr le pavillon des expositions permanentes, le parcours muséographique permet aux visiteurs de découvrir comment l’homme, tiraillé entre ses peurs de l’inconnu et son goût pour l’aventure, s’est risqué de plus en plus profond sous la surface. Dix-sept aquariums avec plus de mille poissons dont l’aquarium abyssal, de 10,70 m de profondeur ou le bassin tactile permettent de voir comment l’homme s’est inspiré du monde animal pour inventer des techniques d’évolution sous-marine.
On sort sous la pluie et on se fait rincer avant d’arriver à l’hôtel. On se sèche avant de manger au restaurant de celui-ci. Excellent repas et pas cher.
La journée n’est pas finie, malgré le mauvais temps nous allons vers Le Landemer. C’est le moment de tester notre nouveau parapluie.
Puis petit arrêt venteux à l’Anse Saint-Martin.
Bien sûr M. BOU fait le fou.
Et enfin nous atteignons dans le brouillard la pointe des Groins. C’est très beau et très sauvage.
On aperçoit au loin le phare de Goury.
Et pour se réchauffer rien ne vaut une cheminée et un cognac, n’est ce pas MME BOU ?
Il y a vraiment trop de brouillard, on n’y voit rien dommage pour le Nez de Jobourg. Retour à Cherbourg. Ce soir nous dînons dans un restaurant indien. Le lendemain MME BOU n’est pas très en forme mais on fait quand même le programme, premier arrêt à Barneville et sa grand plage.
Nous passons par le château fort de Pirou, hélas fermé.
Ambiance Harry Potter.
Nous continuons notre route vers Coutances. On y reste pas très longtemps, juste le temps de passer à la pharmacie pour prendre quelques médicaments pour MME BOU. On ne verra que la cathédrale Notre Dame. M. BOU prendra quand même un petit verre de vin blanc à la Taverne.
Nous continuons notre route avec un arrêt photo express au Pont de la Roque. C’est en 1852 que ce pont en pierre de taille comprenant 11 arches, enjambe la Sienne. Mais il est bombardé en 1944.
Nous rejoignons maintenant les Dunes d’Annoville, nous retrouvons un peu de soleil et cela permet à MME BOU de prendre un peu l’air. L’endroit est splendide.
Premier site dunaire classé de France, surplombant la plage qui laisse apparaître des parcs à huîtres et moules de bouchots à marée basse. La surface protégée depuis 1995 s’étend sur 11 hectares et les actions de prévention de l’érosion permettent aujourd’hui le développement de la faune et la flore spécifique à ce type d’environnement.
Avec observation et discrétion, vous pourrez découvrir des oiseaux tels que le tadorne ou bien des plantes dunaires comme l’oyat, qui permet la fixation du sable et le développement des espèces au sein de cet espace naturel.
MME BOU reprend des couleurs.
Dernier arrêt avant notre dernière étape à la route Submersible, attention à la marée.
Nous arrivons à notre hôtel à Grandville, idéalement situé comme d’habitude. La chambre est très agréable et MME BOU va bien en profiter.
C’est une station balnéaire et climatique de la baie du mont Saint-Michel. Il s’agit également d’un ancien port morutier. C’est par ailleurs le premier port coquiller de France. De par sa situation sur un promontoire rocheux et par son lien avec la famille Grimaldi de Monaco qui eurent pendant 212 ans la charge de gouverneur de Granville, la ville de Granville est surnommée « La Monaco du Nord ».
MME BOU fait un effort pour visiter un peu la ville, de l’hôtel par l’ascenseur et un petit escalier on peut descendre vers le centre ville.
Nous montons dans la partie ancienne de la ville, cela nous permet d’avoir de belles vues sur les différents quartiers et le port.
MME BOU n’en peut plus, nous rentrons pour qu’elle puisse se reposer et être en forme demain. Ce soir ce sera apéro et repas en chambre pour M. BOU.
Retour le lendemain dans la BOUMAISON. A très bientôt pour de nouvelles aventures.