Petit périple pour les BOU dans les Hauts de France avec la découverte de la côte d’Opale Sud. Plus précisément la côte entre Berck et le Cap Blanc Nez. A nous les grandes plages, les dunes et les falaises. Bien sûr toujours sous le signe de la gastronomie et du bien vivre.
Les BOU participants
Notre première destination sera Berck sur Mer. C’est une station balnéaire ainsi qu’une ville thérapeutique (elle abrite de nombreux établissements hospitaliers). Dans la baie d’Authie on peut aussi y voir des phoques, les BOU n’en verront qu’un et de façon très furtive.
Elle est connue pour sa plage, la plus vaste du secteur (7 km de long et 1,5 km de large à marée basse), et ses rencontres internationales de cerfs-volants qui attirent plus de 500 000 personnes chaque année en avril.
Il est déjà l’heure de déjeuner, ce sera dans un restaurant du front de mer. Petite entrecôte pour M. BOU.
Et moules pour Mme BOU.
Retour à la voiture pour prendre la direction du Touquet où se trouve notre hôtel. En chemin nous avons de perspectives.
En chemin nous passons par Montreuil-sur-Mer pour une balade sur les remparts. Village typique à l’Histoire riche, principalement connu pour ses fortifications et ses remparts datant des XIII et XVI siècles, il est devenu l’un des principaux lieux touristiques de la région et a reçu de nombreux labels.
Bien que situé à plus de 10 km de la mer, Montreuil-sur-Mer fut pendant longtemps un port maritime de première importance. Les bateaux naviguaient sur la Canche jusqu’au port, qui ne permet plus aujourd’hui que la navigation de barques de pêche et de kayaks. M. BOU fait le fou sur les remparts.
Direction maintenant notre hôtel situé au Touquet Paris-Plage où nous allons dormir 3 nuits. Idéalement placé en bord de mer. Et que dire ce cette magnifique piscine d’eau de mer.
C’est parti pour une première visite la ville. Appelée Paris-Plage jusqu’au milieu du XX siècle (nom donné en 1882 par Hippolyte de Villemessant, directeur du Figaro) puis Le Touquet depuis dans le langage courant, est située sur la Côte d’Opale, cette station balnéaire d’environ 4 300 habitants accueille jusqu’à 250 000 personnes l’été. Surnommée « Arcachon du Nord », « Jardin de la Manche », « Perle de la Côte d’Opale », « Paradis des sports » ou « Station des quatre saisons », elle bénéficie d’une très vaste forêt, d’un important patrimoine architectural de style anglo-normand et de vingt-et-un bâtiments protégés au titre des monuments historiques qui en font la station balnéaire française la plus titrée.
Dans la rue principale les BOU craquent pour un petite gaufre bien méritée. N’est ce pas Mme BOU.
Il fait beau, les BOU en profitent car le temps va changer, premier apéro (offert par l’hôtel). On est pas bien là.
Suivi d’un second sur la plage. On est tout seul face à la mer.
Pour notre dîner nous avons trouvé un restaurant en centre ville. Sole pour M. BOU.
Et huitres pour Mme BOU avec desserts bien arrosés.
Mme BOU fait la maline mais le retour à l’hôtel va être difficile.
Le lendemain direction les caps de la côte d’Opale en passant par les dunes de la Slack et le Fort d’Ambleteuse. Nous nous arrêtons sur un parking qui a un sentier qui mène au bord de mer.
La Slack est un petit fleuve d’une longueur de 22 km qui prend sa source à Hardinghen sur le mont Bînot et coule dans la côte d’opale ou son embouchure se jette dans la Manche au niveau du Fort d’ Ambleteuse. D’une superficie de 213 ha les Dunes de la Slack s’étendent jusqu’à Wimerieux. Petite photo des BOU les cheveux au vent.
Direction maintenant le cap Gris-Nez. C’est un site remarquable classé en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique dont le Conservatoire du littoral a acquis 130 ha.
Il forme, avec le cap Blanc-Nez situé 10 km plus au nord, le Grand Site des 2 Caps, labellisé « Grand Site de France » depuis 2011. Cet ensemble est l’un des sites emblématiques du parc naturel des Caps et des Marais d’Opale, et l’un des plus attractifs du nord de la France (2,5 millions de visiteurs par an).
Nous reprenons la route et sur notre chemin nous trouvons un restaurant qui a l’air très sympathique.
On ne va pas manger en terrasse mais bien au chaud.
C’est un estaminet, les plats sont très raffinés. Aujourd’hui, le nom estaminet désigne les tavernes, auberges et brasseries typiques du Nord, qui reprennent en décoration des ustensiles anciens, et des décorations typiques, rustiques et traditionnelles, tout en servant des plats et boissons typiques de la région.
Miam le bon risotto à la truffe.
En sortant du restaurant nous avons une vue magnifique sur le Cap Blanc-Nez.
En route maintenant vers le village de Wissant situé entre les 2 caps. Il s’agit d’une station balnéaire très attractive, qui multiplie sa population par huit chaque été.
Prochaine étape le cap Blanc-Nez. Il est constitué de falaises escarpées, constituées de craie et de marne. Ces falaises s’élèvent jusqu’à 134 m de haut au-dessus d’un estran rocheux.
La falaise supporte une lande herbeuse, d’une qualité liée au sol et aux vents et embruns salés. Ces pelouses herbeuses sont entourées de grandes cultures et sont localement marquées par des séquelles (cratères de bombes de la Seconde Guerre mondiale).
La balade est très vivifiante. N’est-ce pas Mme BOU.
Nous poussons notre périple du jour jusqu’à Calais qui n’est maintenant qu’à quelques kilomètres. La commune est le siège de la communauté d’agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte environ 105 000 h.
Située face au sud-est de l’Angleterre, son port (premier de France pour le transport de passagers) et le tunnel sous la Manche en font la principale ville française de liaison avec la Grande-Bretagne.
Petit tour de la ville à pied sous la pluie et puis retour vers notre hôtel par l’autoroute. Le soir nous allons manger dans un restaurant indien du centre du Touquet.
Et on oublie pas le Nan.
Le lendemain direction la ville de Boulogne sur Mer avec un petit arrêt au Château d’Hardelot. C’est un manoir achevé au milieu du XIX siècle, sur des fondations datant de 1222. Il a la forme d’un polygone avec 9 tours, entouré de 2 larges fossés concentriques et installé sur une colline dominant les marécages et le lac des miroirs.
Pour l’instant il pleut mais le temps devrait s’améliorer en début d’après-midi d’après M. BOU METEO, nous nous dirigeons vers le centre historique de la ville de Boulogne sur Mer.
Avec environ 40 0000 h, la ville est la troisième du département par sa population derrière Calais et Arras. Boulogne-sur-Mer est également le centre d’une agglomération d’environ 132 000 h.
Comme il pleut encore nous décidons de manger dans une brasserie sur la place de l’hôtel de ville. Nous allons prévoir des activités intérieures pour le début d’après-midi. C’est le moment du brainstorming.
Et on a même le temps de boire un petit Cognacq.
Première activité intérieure la visite de la magnifique crypte de la Basilique Notre-Dame. Véritable dédale de salles souterraines, le lieu impressionne par ses dimensions considérables – 100 m de longueur et 1400 m2, qui en font l’une des plus grandes cryptes de France et ses décors peints qui recouvrent l’ensemble des murs et des voûtes.
La crypte est un site archéologique témoignant de l’ancienne église médiévale mais aussi des origines antiques de la ville.
Après ce très beau moment où nous étions presque tout seul, nous allons visiter le musée de la ville qui se trouve dans le château. Le château de Boulogne-sur-Mer, ou château d’Aumont, est un ancien château fort de la première moitié du XIII siècle, remanié profondément au XVI siècle, puis aux XVIII et XIX siècles.
Le musée comprend 4 départements : archéologie méditerranéenne, ethnographie extra-européenne, des beaux-arts et des arts décoratifs, histoire locale.
Le département d’archéologie méditerranéenne présente la collection égyptienne avec ses sarcophages et sa momie qui avait inspiré à Auguste Mariette sa vocation d’égyptologue.
Il regroupe également la collection de céramiques grecques constituée de près de 450 pièces de qualité comme le « Suicide d’Ajax » attribué à Exélias. Le département d’ethnographie extra-européenne qui rassemble une collection d’objets provenant de diverses régions du monde.
Le département des beaux-arts et des arts décoratifs propose des peintures italiennes et flamandes des XV au XVII siècle, une collection de peintures et sculptures françaises du XIX siècle, ainsi qu’un ensemble d’œuvres d’artistes de la Côte d’Opale du XIX siècle.
Le département d’histoire locale présente le patrimoine et l’histoire de la Bononia antique et ses richesses gallo-romaines, la ville médiévale, jusqu’au camp de Boulogne.
Le soleil est maintenant revenu nous pouvons nous promener sur les remparts. Et descendre vers le square Auguste Mariette où se trouve un magnifique monument érigé à son honneur. C’est un égyptologue français né le 11 février 1821 à Boulogne-sur-Mer et mort le 18 janvier 1881 au Caire. C’est, avec Jean-François Champollion, l’un des deux pères fondateurs de l’égyptologie.
Nous finissons la visite de la ville par son port de pêche. C’est le 1er port de pêche français situé sur le détroit le plus fréquenté du monde par le trafic maritime international. Avec une flottille diversifiée de près de 150 bateaux, chaque jour c’est plus de 70 espèces différentes débarquées et vendue à la Halle à Marée et des produits de la mer.
Retour à notre hôtel pour notre dernière soirée au Touquet, petite balade dans les rues de la ville puis dîner dans une brasserie réputée de la ville.
Le lendemain nous rejoignons les BOU du nord pour passer une journée ensemble, petite balade bucolique dans un parc.
Et petit resto pour un moment fort sympathique.
A bientôt pour de nouvelles aventures.