Croisière en Gironde

Les BOU ont tellement apprécié leur croisière à Venise qu’ils renouvellent l’expérience avec une découverte des bijoux viticoles bordelais au fil de la Garonne et de la Dordogne. Gastronomie et dégustations seront bien sûr au rendez-vous. Cap sur Bordeaux en BOUMOBILE où notre bateau nous attend.

Les BOU participants

Dès leur arrivée les BOU trouvent tout de suite leurs marques sur le bateau, nous découvrons une très belle chambre avec un grand hublot. M. BOU confirme.

Et nous localisons bien sûr le bar principal.

D’ailleurs c’est déjà l’heure de l’apéro.

Nous profitons pleinement de notre premier dîner gastronomique et nous découvrons nos sympathiques voisins de table. Fin de cette longue journée sur le pont supérieur avec vue sur le centre de Bordeaux.

Le lendemain matin la navigation commence, nous remontons la Garonne vers l’estuaire de la Gironde. C’est un estuaire commun à 2 fleuves, la Garonne et la Dordogne, qui se rejoignent au Bec d’Ambès. Elle se jette dans l’océan Atlantique au niveau de la Pointe du Grave. La longueur totale de l’estuaire est de 75 km pour une largeur de 12 km au maximum.

Ce matin des activités et des jeux sont prévus sur le bateau, Voilà Mme BOU très concentrée en pleine activité physique. Et l’animateur fait le malin !

Nous déjeunons en naviguant sur la Garonne, c’est très agréable et les plats sont de hautes volées.

Nous débarquons à Cussac-Fort-Médoc où un guide et notre car nous attend pour découvrir le Médoc, un territoire de prestige.

C’est un bout du monde portant les vins rouges les plus prestigieux de la planète, enserré entre un océan et un estuaire. Un microclimat doux et humide qui a favorisé le développement de la vigne. Nous traverserons la plupart des prestigieuses appellations du Médoc (Saint Julien, Haut-Médoc…).

Sur la célèbre route des châteaux, nous nous arrêtons dans l’un d’eux pour participer à une dégustation des fameux crus de la région.

Comme tout château qui se respecte, il y a des armures et un M. BOU qui fait l’idiot !

Miss BOU se prend pour la reine des lieux.

C’est parti pour la dégustation. Pas mal mais sans plus, surement encore trop jeune pour un Bordeaux !

Petit arrêt à Pauillac, en cours de route, nous pouvons voir également les incontournables Châteaux Laffite-Rothschild, Latour et Mouton Rothschild. Retour au bateau en fin d’après-midi.

Le lendemain départ en navigation tôt le matin, nous remontons l’estuaire jusqu’au niveau de Soulac sur Mer. Comme hier il y a des jeux et les BOU se démarquent et gagnent un fabuleux lot !

Pendant le déjeuner, nous redescendons maintenant l’estuaire vers Blaye. Durant des siècles, Blaye fut un point de passage particulièrement commode pour qui venait du nord et se rendait à Bordeaux ou plus au sud, vers l’Espagne et le Portugal. Fortifié depuis l’antiquité, ce site éminemment stratégique n’a été modernisé qu’à la fin du XVII siècle, sous l’égide de Vauban.

Départ en autocar avec un guide pour parcourir la route de la Corniche. On découvre d’anciennes maisons de pêcheurs, des habitations remarquables nichées au cœur de la falaise et les fameux carrelets, cabanes de pêcheurs sur la Gironde dressées sur pilotis.

Arrêt à Bourg pour bénéficier d’une vue imprenable sur la Gironde.

C’est une ravissante cité bâtie sur un piton rocheux, on y trouve des remparts, le château de la Citadelle, un lavoir, des ruelles étroites et pittoresques qui dévalent vers le port. La richesse patrimoniale et architecturale de cette cité lui vaut le classement en « Village ancien ».

Petite pose des BOU devant la Gironde.

Retour à Blaye pour une visite guidée de la citadelle, située sur un promontoire rocheux. C’est un complexe militaire de 25 hectares bâti entre 1685 et 1689 par l’ingénieur militaire François Ferry, directeur général des fortifications de Guyenne, sous la supervision de Vauban.

Ce soir après le dîner c’est soirée dansante, Mme BOU s’en donne à cœur joie.

Le jour suivant départ en navigation vers Libourne. Niché à la confluence de l’Isle et la Dordogne, Libourne a accumulé au fil des siècles tout un patrimoine.

Cette ancienne bastide fondée au XIII siècle par Roger de Leybourne, est aujourd’hui la principale ville de l’est du département. Forte de 25 000 h , elle s’inscrit dans l’axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 h.

La cité, qui s’est développée au confluent de l’Isle et de la Dordogne, au centre d’une riche région viticole, est dès l’origine un port important par où transitent des marchandises en provenance de toute l’Europe. Longtemps deuxième ville du nord de la Guyenne après Bordeaux, 

Après le déjeuner, départ en autocar pour l’excursion à Saint-Emilion. Pour commencer nous visitons une propriété viticole où l’on nous explique les étapes qui jalonnent l’élaboration du vin à Saint-Emilion. Une dégustation va clôturer la visite.

Ensuite direction Saint-Emilion pour une visite guidée de la ville.

C’est un site touristique de premier plan avec près de 1 M de visites par an. Elle possède une importante parure monumentale (ermitage, église monolithe, église collégiale, palais des archevêques, immeubles cossus et restes de fortifications) qui se décline au gré de ruelles tortueuses (appelées « tertres ») et de placettes ombragées, et jouit de la renommée de son patrimoine œnologique et gastronomique. Et les BOU ne diront pas le contraire.

Mme BOU tient à son tonneau !

Nous découvrons un ensemble troglodytique exceptionnel dont le monument sans conteste le plus original est l’église monolithe du XI siècle. Entièrement creusée dans le rocher calcaire, elle est la plus vaste d’Europe par ses dimensions.

Retour à Libourne où notre bateau nous attend, ce soir c’est la soirée de gala.

Avec bien sûr foie gras !

C’est déjà le dernier jour de croisière pour une partie du groupe, pas pour les BOU qui reste encore une nuit à bord. Nous naviguons maintenant sur la Dordogne vers Bordeaux.

C’est un fleuve de 483 km qui prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (les BOU connaissent bien ils l’ont gravi), dans la chaîne des monts Dore, par la réunion de deux torrents, la Dore et la Dogne. Après avoir parcouru 6 départements , elle conflue avec la Garonne pour former l’Estuaire de la Gironde.

Nous déjeunons en profitant du magnifique paysage et en découvrant de très beau pont. Voici le pont de Cubzac construit par Gustave Eiffel entre 1879 et 1882 de 1545 m permettant à la RN10 de franchir la Dordogne.

Nous arrivons maintenant à Bordeaux en approche de notre quai par la Garonne. C’est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans son estuaire commun avec la Dordogne et la Gironde.

L’après-midi départ en autocar pour la visite guidée de Bordeaux. Classée au patrimoine mondial par l’UNESCO, Bordeaux a obtenu le précieux label dans la catégorie « site culturel ». La moitié de la ville, des boulevards aux rives de la Garonne a ainsi été reconnue pour son patrimoine architectural. Voici la cité du vin inaugurée en 2016.

Notre car nous dépose près du tribunal qui a une architecture très particulière. Bordeaux est la neuvième commune de France par sa population avec environ 261 000 h. Toutefois, avec environ 990 000 h, l’unité urbaine est la sixième de France. Au sein de l’espace européen, Bordeaux se classe parmi les pôles régionaux supérieurs par sa taille et son influence avant tout régionale, que représente son aire d’attraction composée de 275 communes.

Direction l’hôtel de ville et la place Pey Berland.

C’est la place principale de la ville où l’on retrouve la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Elle a été consacrée le 1er mai 1096 par le pape Urbain II, en tournée pour prêcher la Première Croisade. Elle est reconstruite dans le style gothique du XII au XVI siècle.

Nous nous dirigeons maintenant vers la place de la comédie et le grand théâtre où on l’on retrouve le style architectural du XVIII siècle. On y voit sur les bâtiments les mascarons qui permettent d’animer la rigueur géométrique des façades en s’intégrant aux décors architecturaux.

Nous avons maintenant un peu de temps libre, les BOU en profitent découvrir la ville, la rue Sainte-Catherine, la rue piétonne commerçante la plus longue d’Europe avec 1250 m.

Voici la porte Saint-Éloi (du nom de l’église accolée) ou porta Sancti Jacobi (car située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle) qui a été construite au XV siècle. La Grosse cloche est le surnom donné à un édifice qui servait de porte du rempart médiéval et de beffroi de l’ancien hôtel de ville.

Nous arrivons maintenant sur les quais près du pont de pierre. C’est un pont à voûtes en maçonnerie franchissant la Garonne. Construit sur ordre de Napoléon 1er entre 1810 et 1822. 4 000 ouvriers y travaillèrent. D’une longueur de 487 m, l’ouvrage présente 17 arches construites sur 16 piles. Le pont, d’une largeur initiale de 14,6 m, est passé à une largeur de 19 m en 1954. Il est construit en pierre et en brique, avec la particularité de comporter des espaces vides intérieurs.

Nous remontons le quai direction notre bateau, en chemin nous passons devant le miroir d’eau. En fonctionnement depuis 2006, il présente une superficie de 3 450 m² et un réservoir souterrain de 800 mètres cubes, ce qui en fait le plus grand du monde.

Pour notre dernier dîner ou nous rencontrons de nouvelles personnes très sympathiques à table. Nous profitons pleinement de notre dernière soirée et de notre dernière nuit sur le bateau. Le lendemain direction Bayonne pour y passer quelques jours avec les BOU basquo-landais. Après avoir déposer nos valises dans notre idéalement situé en centre ville, les BOU ont faim et prennent vite leurs marques, n’est ce pas M. BOU !

Et Mme BOU !

Tient un nouveau petit BOU nous a rejoint à Saint-Jean-de-Luz où nous avions rendez-vous.

Nous marchons le long de la Nivelle vers le centre ville. C’est un petit fleuve de 45 km qui prend sa source à l’ouest du sommet de l’Alcurrunz (en Espagne), à 725 m d’altitude avant de se jeter dans le golfe de Gascogne dans la baie de Saint-Jean-de-Luz.

Les BOU sont heureux de retrouver Niels BOU.

Nous profitons d’un temps superbe pour manger en bord de mer.

Retour à notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil. Le lendemain direction Hossegor, les BOU sont au complet.

Après un petit encas au bord u lac nous allons en faire le tour, il fait 2.3 km de long sur 300 m de large. C’est un lac marin, c’est-à-dire un lac où l’eau de mer entre et sort avec les marées. Le canal d’Hossegor le relie à la passe du Boucarot qui se jette dans l’océan Atlantique.

Petite pose photographique.

On monte les bras.

Plus haut.

Bon finalement on repose pour une photo.

C’est pas tout cela mais on est pas loin du dîner, alors après avoir marcher en bord de mer près de la plage principale et pris un apéro fort sympathique, nous repartons vers le lac pour une assiette gourmande.

Très bon moment dans un très beau cadre avec un soleil radieux.

Le jour suivant direction Hendaye.

Petite pizzeria (déjà connue des BOU) au programme du déjeuner.

Tout le monde apprécie beaucoup ce moment.

Même petit Niels.

Leur dernière journée les BOU la passe en solo, avec quelques repérages pour leur future BOUMAISON. Bayonne est vraiment une ville très agréable. Au loin on voit sa citadelle, baptisée « Citadelle général Georges Bergé » le 15 septembre 1999, c’est un ouvrage fortifié dessiné par Vauban en 1680 et construit à la fin du XVII siècle, à la demande de Louis IV qui désirait fortifier la ville de Bayonne.

C’est pas tout cela mais les BOU sont là pour tester tous les restaurants de la ville. Voilà M. BOU viande

Et Mme BOU Salade.

L’après-midi nous assistons sur la place des Halles à une danse locale, il faut dire que ce soir l’Aviron Bayonnais jour un match du Top 14.

Avant le retour vers la BOUMAISON, petite journée de transition avec un arrêt à Niort. Après avoir posé nos valises à l’hôtel, direction les marais poitevins qui ne sont pas très loin.

Le Marais poitevin est une région naturelle de France à cheval entre les départements de Vendée, des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime.. L’ensemble constitué par le marais poitevin et la baie de l’Aiguillon, relique du golfe des Pictons, s’étend sur environ 100 000 hectares : il s’agit de la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. Nous réservons une balade en barque avec un guide.

Moment très agréable et très calme où l’on apprend beaucoup de choses, Mme BOU adore.

Direction maintenant la ville de Coulon où nous dégustons un petit vin blanc. C’est un haut lieu touristique du Marais poitevin, la capitale de la « Venise verte », c’est-à-dire sa partie orientale également connue sous le nom de « marais mouillé », par opposition au « marais desséché ».

La journée n’est pas terminée, retour à Niort pour la visite à pied de la ville. Voici la Sèvre Niortaise, c’est un fleuve de 158 km qui prend sa source près de Sepvret dans les Deux-Sèvres, traverse Niort, puis descend dans le marais poitevin dont elle forme la principale artère hydraulique, pour finir par se jeter dans l’océan Atlantique dans l’anse de l’Aiguillon en face de l’île de ré. Au loin l’église Saint-André.

Nous découvrons de magnifiques halles Baltard.

Les Halles actuelles, classées Monument historique, datent de 1865. Elles sont l’œuvre de l’architecte Simon Durand mais sont totalement calquées sur les pavillons de type Baltard qui garnissaient le ventre de Paris. Fonte, acier et verre étaient à l’époque des matériaux modernes.

Mais le monument emblématique de la ville reste le Donjon. C’est un imposant donjon double, seul vestige du château fort fortifié par Henri II d’Angleterre et son fils Richard Cœur de Lion. La fondation date du XII siècle.

Le BOU finissent en beauté avec une brasserie sur l’esplanade de la république. Bavette pour M. BOU

Hamburger pour Mme BOU.

A bientôt pour de nouvelles aventures.